[Contre la LGV et son monde] LGV Poitiers-Limoges : enquêtes publiques en juin !

logo-nlgvAlors que l’Autorité environnementale a rendu son avis hier, l’Élysée envisage un lancement de l’enquête publique avant la fin du premier semestre.

Plusieurs fois repoussé l’an dernier, le lancement de l’enquête publique pour la ligne ferroviaire à grande vitesse Poitiers-Limoges semble cette fois en très bonne voie.

D’abord, parce que l’Autorité environnementale a rendu, hier, un avis très attendu. Ni favorable ni défavorable, cet avis était tout simplement indispensable dans la mesure où le dossier qui sera soumis à enquête publique devra tenir compte des recommandations formulées (lire ci-dessous). Ensuite, parce que le secrétaire général de l’Élysée a confirmé par écrit au président du conseil régional du Limousin, à la présidente du conseil général de la Haute-Vienne ainsi qu’aux maires de Limoges et Poitiers, la semaine dernière, que l’avancement des études permettait d’envisager le lancement de cette enquête avant la fin du premier semestre 2013.

Un projet cher à François Hollande

« Conformément au souhait du Président de la République » : la précision a son importance quand on connaît l’attachement de François Hollande, ancien président du conseil général de Corrèze, à ce projet de LGV destiné à mettre Limoges à deux heures de Paris. Le feu vert du gouvernement devrait à présent intervenir rapidement, sans attendre le rapport de la mission chargée par le ministre des Transports de définir des priorités dans les projets à l’étude. En tout état de cause, avant le conseil d’administration de Réseau ferré de France (RFF) qui doit autoriser son président à saisir le préfet coordonnateur, le 28 mars prochain. Tout cela permet donc d’envisager un lancement de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité dès le mois de juin, d’autant que les services de l’État ont été invités à anticiper les procédures administratives préalables. « C’est une excellente nouvelle », se réjouit le député-maire de Poitiers, Alain Claeys, principal soutien du barreau Poitiers-Limoges dans la région. « Il faudra peut-être deux ou trois années de plus que prévu pour assurer son financement mais le projet avance. »

L’avis de l’Autorité environnementale

L’Autorité environnementale recommande entre autres d’inclure les effets induits sur le bruit et les déplacements au nord de Poitiers, de mieux prendre en compte la restauration des zones humides et de prévoir des mesures plus adaptées à la dimension de la rupture de continuité créée par la ligne ferroviaire (parfois plus de 100 mètres de large), notamment pour les passages à grande faune. L’Autorité précise que « les effets positifs du projet résulteraient du report modal de la route et de l’aérien vers le train ».

Source : Presse environnementale (Nouvelle Ripoublique)

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[Antirep] Un an et demi qu’on nous emmerde, des nouvelles de l’affaire de Labège

Le 14 mars aura lieu le procès pour les refus d’ADN suite aux arrestations du 15 novembre 2011. C’est le moment pour nous de faire un petit point sur plus d’une année sous mains de justice. Plus d’une année d’écoute, de filature, de contrôle judiciaire… bref des mois d’emmerdes. Des emmerdes pour les personnes directement impliquées dans l’affaire mais aussi tou.te.s leurs proches, ami.e.s et connaissances.

Nous prenons la parole, nous qui aimerions nous occuper de bien d’autres choses que d’accusations fumeuses et de leurs conséquences.

Mais pourquoi tout ça au fait ?

Le 5 juillet 2011, en fin de matinée, un groupe d’individu.e.s s’est invité dans les locaux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) à Labège (31). Iles y sont resté le temps de signifier à cette institution, et à son personnel, le dégoût qu’elle leur inspire. En solidarité avec les jeunes mutin.e.s qui ont osé se révolter en mai de la même année dans l’Établissement Pénitentiaire pour Mineurs (EPM) de Lavaur, co-géré par l’Administration Pénitentiaire (AP) et … la PJJ.

Une enquête est immédiatement ouverte. Dès le 13 juillet, le procureur de la république Valet nomme Didier Suc, juge d’instruction pour cette affaire. Il s’agit d’une information suivie contre X, pour des faits de :

Participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens à Labège le 5 juillet 2011 ; Violence commise en réunion sans incapacité à Labège le 5 juillet 2011 ; Dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion à Labège le 5 juillet 2011.

Lisons donc : tags, déversement de lisier et insultes. C’est dans ce jargon, une fois digérés par la justice, que sont retranscrits et donc criminalisables des moyens évidemment légitimes d’affirmer sa solidarité avec celles et ceux qui se révoltent.

Les quatre premiers mois de cette enquête sont soldés par une opération massive de gendarmerie à Toulouse, le 15 novembre 2011. Les flics ont perquisitionné sept lieux de vies, interpellé une quinzaine de personnes et embarqué un paquet d’affaires. Sept personnes sont mises en garde-à-vue, six sont présentées au juge d’instruction. Cinq d’entre elles sont mises en examen, quatre atterrissent directement à la Maison d’Arrêt de Toulouse-Seysses pour 2 à 3 mois de détention provisoire. La cinquième est dehors, sous contrôle judiciaire. La sixième reste « libre », avec un statut de témoin assisté. Et la septième est lavée de tout soupçons grâce à un alibi béton et vérifiable.

Jusqu’à aujourd’hui, aucune avancée, aucune nouvelle, aucune convocation, rien, juste une menace diffuse pour les présumé.e.s coupables de retourner en prison, pour leurs proches d’être associé.e.s à cette affaire et pour tout le monde de voir les flics débarquer dans nos maisons. On sait aussi que cette instruction sert à venir piocher des infos sur tout un tas de personnes « affiliées » à la mouvance fantoche ultra gauchiste toulousaine, et qu’on a écopé d’une surveillance continue de tous les espaces et acteur/ices de luttes pour une durée indéterminée.

Crachez ici !

Aujourd’hui c’est le procès du refus d’ADN. C’est la punition pour avoir refusé le fichage systématique. Triste ironie quand on sait que ce refus a officiellement justifié les placements en détention provisoire alors que les ADNs ont quand même été pris sur les gobelets, fourchettes et mégots utilisés pendant les GAV. Viendront donc à la barre les cinq mises en examen, le témoin assisté et la personne mise hors de cause. Les raisons de ce refus sont connues mais nous pouvons les répéter encore.

Nous constatons que le prétexte de la preuve ADN sert une volonté de fichage généralisé de la population entière. Cette découverte scientifique qui consiste à attribuer un profil unique à chaque être vivant est tellement complexe qu’elle en est opaque. C’est évidemment plus simple de nous faire accepter des choses quand on y comprend rien. On nous a d’abord dit que c’était pour ficher les « vrai.e.s criminel.le.s », les « dangereux/dangeureuses », or ce sont près de 3 millions de personnes qui sont maintenant inscrites à vie dans le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques. Pas de présomption d’innocence pour ces gens, il y a les parfait.e.s et les autres, celles et ceux qui sont déjà passé.e.s par la case GAV.

Et ça ne s’arrête pas là, ou plutôt ça n’a pas vraiment commencé par là, les animaux non humains sont eux aussi fichés. Chaque être vivant peut donc être identifié, géré dans une base de données, intégré dans un calcul de statisticien, contrôlé et tracé. Un énorme marché presque intarissable car il y aura toujours de nouvelles personnes qui naissent et des nouveaux nés animaux. Concepteurs de logiciels de gestion, fabricants de matériel de prélèvement et matière grise de labo s’en frottent les mains.

Outre l’aspect économique, être fiché individuellement ne concerne pas que nous. Nos parents et enfants sont directement mis dans la case « de la famille d’un.e présumé.e coupable » grâce à certains marqueurs qui constituent notre profil génétique. Se dire qu’on peut passer entre les mailles du filet pour s’en sortir un peu moins pire devient presque impossible. On friserait presque la récidive si nos aïeul.le.s ont commis des broutilles hors du cadre légal. Au final, tout le monde est fiché, pas que les « coupables », pas que les « suspecté.e.s d’un jour », pas que les « témoins » comme la police et la justice tentent de le justifier.

Refuser que des mecs ou des nanas en bleu nous mettent un coton tige dans la bouche est assez facile, en assumer les conséquences fait un peu peur. On s’expose alors à des procédures judiciaires, autre espace opaque et inquiétant de l’arsenal répressif. On nous dit 15’000 euros d’amende et un an d’emprisonnement. En réalité les personnes qui ne sont pas relaxées pour ce délit, car ça arrive plus souvent qu’on ne le croie, écopent souvent d’une amende ou de peine avec sursis. Mais même si on encourt des peines légères, être reconnu.e coupable de ce délit veut dire risquer la récidive à chaque GAV. Quelle que soit la suspicion de délit pour lequel on y est amené. Et plus on sera nombreu.ses.x à refuser, plus ce sera difficile de nous poursuivre…

Parmi les épées de Damoclès qui planent au dessus de nous, il y a donc ce procès pour refus de prélèvement des empreintes génétiques, mais il y a aussi l’instruction et ses mesures coercitives, le contrôle judiciaire en est une.

Du contrôle, judiciaire, mais pas que…

Pendant que le Didier Suc cherche suffisamment d’éléments pour justifier 20 mois d’enquête, les cinq mis.e.s en examen sont sous contrôle judiciaire. Cela va de l’obligation de résider chez les parents, de pointer toutes les semaines au commissariat, à l’interdiction de se voir et de sortir du territoire. Ces mesures restrictives ne sont pas les mêmes pour tout le monde, une incohérence de plus qui prouve le caractère aléatoire et opportuniste  de cette justice. Évidemment, elle tente encore d’isoler, d’atomiser et d’éviter toute réaction collective face à des accusations. S’institue alors la temporalité de l’instruction, faite d’immobilisme et de longue attente où un des moyens pour mettre en place un rapport de force passe par le juridique. Des demandes d’aménagement et de main levée de contrôle judiciaire sont répétées, le juge d’instruction et le parquet maintiennent la pression. Une fois de plus on voit une procédure basée sur des intimes convictions de juges et de procureurs voulant absolument faire peur et faire réfléchir à deux fois avant de lutter. Prouver que des gens sont coupables ou innocents ne les intéresse que très peu. Susciter l’immobilisme et le formalisme, voire la résignation de tou.te.s les pauvres et les agité.e.s, en revanche leur tient à cœur. Rester solidaires et faire bloc ensemble est un autre moyen de lutter face à la machine judiciaire et ne pas trop se laisser écraser.

On vous tiendra au courant quant aux suites de ces démêlées judiciaires même si nous n’en n’attendons rien.

Nous ne sommes pas les seules dans cette situation, nous sommes bien conscien.te.s que nous avons les moyens de nous exprimer, dans certains réseaux et de demander de la solidarité. On aimerait juste que ces histoires judiciaires, concernant un certain milieu, ne nous fassent pas oublier la somme énorme de personnes qui se prennent la massue du code de procédure pénale dans la gueule.

Un gros big up à elles et eux.

« La justice nique sa maire, le dernier juge que j’ai vu avait plus de vices que le dealer de ma rue… » ou, On les emmerde

Des proches des inculpé.e.s de Labège.

Source : http://pourlaliberte.noblogs.org

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[ZAD Partout] Emission de radio sur le passage de la marche Nice-NDDL à la Rochelle (29-30 janvier)

6367_552861178060079_382567104_nNous avons enfin reçu l’émission de radio réalisée lors du passage de la marche Nice-NDDL à la Rochelle en janvier dernier (RAPPEL).

Vous pouvez l’écouter ICI !

Remarques et contact : solidaritezad17@laposte.net !

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[Vive le feu] La Rochelle : incendies volontaires de deux voitures électriques

voiture-electrique-yelo-a-la-rochelle_1110693_460x306Les faits ont été déplorés au même endroit : deux voitures électriques Yélo stationnées sur la station du quartier rochelais de Port-Neuf ont été incendiées. Mardi, en début de soirée, pour la dernière en date. Et dans la nuit de dimanche à lundi, pour la première.

La flotte de véhicules électriques est gérée par la société Proxiway-Véolia qui doit évaluer les dégâts.  En charge de l’enquête visant à interpeller le ou les auteurs, le commissariat de La Rochelle est convaincu qu’il s’agit d’incendies volontaires.

Source : Presse volontaire (Sud Ouest)

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[ZAD Partout] Attaque d’un chantier : à la masse contre l’aéroport et son monde !

Le dimanche 10 mars 2013, nous sommes allé-e-s nous promener sur le tracé du futur barreau routier (croient-ils!). Sourires aux lèvres, regards complices,… nos interrogations, nos peurs, nos doutes atténues par une joyeuse détermination et une confiance mutuelle.
Nous nous sommes rendu-e-s sur un chantier de déviation de ligne, derrière Terre-Neuve, qui s’inscrit dans le cadre de la construction du barreau routier.

Nous étions une centaine de tous horizons, de tous ages, avec ou sans terre, avec ou sans salaire, avec pour points communs notre détermination de ne pas laisser les travaux commencer et nos k-ways sous les capuches desquels se logeait un mélange explosif de diversité subversive.

– Les bornes et les piquets de géomètres ont été arrachées.
– un stock de gaines a été percé et rendu hors d’usage
– les câbles et leurs futurs embouts de liaisons ont été sectionnés
– six poteaux électriques en béton armé ont été copieusement fracassé à la masse. Chaqu’un-e se relayait avec engouement, les outils passait de main en main.
– pour le plaisir l’un des poteaux a été abattu, tombant au sol sous les cris de joie.
Lorsqu’il n’y avait plus rien à déplacer, déterrer, éclater, couper ou détruire, nous sommes rentré-e-s en chantant et en cueillant les champignons oranges laissés par les géomètres sur le reste du tracé.

Le barreau routier, c’est un fantasme de 4 voie griffonné sur une carte par quelques aménageurs qui croient tout planifier.
C’est l’axe de communication censé permettre :
– à court terme : l’acheminement du matériel et des machines pour la construction du futur aéroport du Grand-Ouest.
– à long terme : assurer une liaison entre les axes Nantes-Rennes et Nantes-St. Nazaire, reconstituant l’un des segments d’une deuxième ceinture périphérique autour de la métropole nantaise.
A part aux extrémités, les travaux préliminaires (fouilles archéologiques, forages géotechniques) n’ont pas commencé sur la majeure partie du tracé.

S’ils sont parvenus (pour l’instant) à réaliser des fouilles et des forages protégés par une armada de gendarmes, il leur faudra balayer l’occupation et les constructions qui fleurissent sur le tracé de leur 4 voie imaginaire pour continuer d’avancer dans les travaux.

L’attaque de dimanche dernier cible les toutes premières étapes du chantier du barreau routier : déviation de lignes et élargissement des routes connexes.

Le projet de ligne endommagé l’avait déjà été le mois dernier, comme a pu le constater un groupe en ballade sur le barreau le 2 février 2013. L’aéroport est prévu pour 2017 s’ils mettent plus d’un mois à poser sept poteaux électriques, les travaux sont décidément bien engagés !

Attaquer dès maintenant le barreau routier, cela signifie :
– que défendre la zone et lutter contre l’aéroport et son monde ce n’est pas uniquement occuper la ZAD, y vivre dans l’attente des expulsions. C’est construire une offensive par des pratiques de résistance active à l’avancée des travaux !
– que le mouvement ne se laissera pas facilement neutraliser par les pièges tendus par le pouvoir. Comme la commission de dialogue en cours, avec son cortège de négociations, d’accords, de compromis, de possible moratoire et autres arnaques.
– que nous jubilons et que nous recommenceront jusqu’à ce que les décideurs ne dorment plus la nuit à l’idée que chaque étape infime des travaux nécessite une présence policière permanente, que chaque chose construire peut être détruite, qu’il leur faudra des dizaines d’années, des milliards d’euros et des régiments s’ils veulent construire cette aéroport.
Même l’abandon du projet ne permettra aux décideurs ni de reprendre sans résistance les terres que nous habitons et que nous cultivons en commun, ni d’anéantir les liens tissés entre ce bocage et les collectifs partout ailleurs.

Quand armé-e-s de masses, ingouvernables, nous frappons votre béton, c’est tout l’édifice de la Métropole qui vibre et se craquèle !

Quelques membres de la Commission de Dialogue à la Masse

Source : Indymedia Nantes

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[Squat – Logement – Expulsion] Semaine de mobilisation inter-luttes du 16 au 23 mars à Rennes

Pendant une semaine, un lieu sera ouvert et mis à disposition pour tous les groupes actifs sur Rennes afin qu’ils proposent des moments de sensibilisation aux luttes dans lesquelles ils sont engagés, des débats, repas de soutien… ou toute initiative qu’ils jugeront pertinente. Durant cette semaine les participants au CLAR chercheront à rendre visibles les luttes sociales et écologiques en cours et à participer aux actions proposées par les collectifs lors de cette semaine (Souris verte, DAL, comité de lutte contre les accords de Wagram…).

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Ou ?

Dans un lieu surprise à découvrir à l’issue de la manifestation nationale pour un logement pour toutes et tous, le 16 mars.

Programme sur : http://clar35.overblog.com/

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[Contre la LGV et son monde] Lhommaizé (86) : une initiative contre la LGV …

Dans la soirée du 26 novembre 2013, à quelques un-e-s, nous nous sommes rendu-e-s à une réunion publique organisée par RFF à Lhommaizé (86) pour affirmer notre opposition aux projets de LGV et notamment celui entre Limoges et Poitiers. Nous avons distribué un tract (dont le texte est visible ci-dessous), qui a eu l’air de faire plaisir aux personnes qui venaient assister à la réunion. Seul-e-s deux personnes, par ailleurs employé-e-s par la centrale nucléaire de Civaux (86), sont venues nous le rendre car elles n’appréciaient pas que nous mettions en lumière la logique commune au Nucléaire et au saccage des terres au nom du désir de ces gros porcs de bourges de se déplacer toujours plus vite (toutes nos excuses aux cochons). En ce qui nous concerne, notre désir serait plutôt de voir fleurir moult collectifs, comités, assemblées citoyennes ou pas et qu’on puisse se fédérer pour lutter contre l’actuelle vague d’aménagement du territoire qui nous fait face. Nous souhaitons adresser toutes nos amitiés aux copains et aux copines NO TAV du Val Susa qui se battent contre un projet de ligne TGV (TAV en italien) entre Torino et Lyon et aux camarades basques qui luttent contre un projet de LGV entre Bordeaux et l’Espagne.

COPAIN (COllectif Poitevin Pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire) copain[chez]riseup[point]net

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NOUS NE VOULONS PAS DU TGV, NI ICI NI AILLEURS.

Nous ne venons pas pour débattre avec RFF. Nous n’avons rien à dire à ces gens-là. Leurs réunions, enquêtes publiques et autres concertations ne sont que le vernis démocratique pour venir saccager des territoires et imposer leurs projets mortifères.

Quelle mobilité le TGV nous offre-t-il à nous qui ne pouvons pas nous l’offrir ? Souhaitons-nous seulement nous déplacer dans ces wagons où l’on crève de trouille de s’adresser la parole ? Non ce n’est pas notre idée du voyage.

On nous a tant vanté la vitesse qui soi-disant annonçait le progrès. Le progrès technique certainement, mais le progrès social certainement pas. Cette religion de l’immédiateté imprime un rythme à nos vies, nous fait courir toujours plus vite vers nulle part.

Les professionnel-le-s de la politique nous promettent que leurs foutus projets d’aménagement capitaliste du territoire créeront tout plein d’emplois toujours plus précaires et mal payés. Chouette…

Alors qu’on aimerait nous voir culpabiliser de ne pas aimer un travail qui n’a aucun sens ou de ne pas chercher en vain un emploi qui n’existe pas et dont l’économie n’a même pas besoin, nous cherchons le moyen de nous réapproprier nos existences.

Nous pensons que cette réappropriation passe par la nécessaire résistance à tous ces projets qui cherchent à nous aménager nous tout autant que nos lieux de vie.

Au Larzac, à Plogoff, et bientôt à Notre-Dame-des-Landes, l’histoire nous enseigne  que face à une population déterminée, les puissant-e-s font parfois marche arrière. Comme l’a écrit Bertolt Brecht, « celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ».

Source : FA 86

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[Sexisme & Patriarcat] Lyon : Contre le patriarcat, je me lève et je me bats, retour sur la marche de nuit non mixte …

Environ 300 personnes se sont déplacées pour participer à la marche de nuit non mixte vendredi 8 mars à Lyon, de la place Antonin Poncet aux pentes de la Croix Rousse en  passant par le Vieux Lyon.
Entre flics, fafs et silence des médias, l’affirmation d’une force collective, et un rappel non négociable : « La rue la nuit nous appartient ! »
Récits et photographies de cette manifestation nocturne.

fumi

Contre le patriar­cat, je me lève et je me bat, contre le capi­ta­lisme, je me lève et je résiste !

Le cor­tège part de Antonin Poncet aux cris « les rues, les nuits sont à nous », direc­tion Saint Jean. Les CRS sont en nombre, une dizaine de cars rien que pour nous, plus la bac. Arrivées côté Saône, un groupe de fachos est appuyé contre le mur, leurs mains sur les partie géni­ta­les. Les flics les ont rodés, nous aussi.

En l’absence de ser­vice d’ordre offi­ciel et visi­ble, ce sont toutes les meufs pré­sen­tes qui se sen­tent concer­nées « face aux vio­len­ces, auto­dé­fense ! » et qui com­men­cent à se soli­da­ri­ser pour aller à leur ren­contre.

faf

« T’es une femme qu’est ce que tu vas me faire ? »

Arrivées à leur hau­teur, de par leurs pro­vo­ca­tions s’expri­mant sous forme de gestes autis­ti­ques mimant des coups et d’inci­ta­tions à la sodo­mie, nous fai­sons bloc et les coin­çons contre le mur. Ni les flics ni les fachos ne s’y atten­daient, c’est un peu la pani­que, les flics ten­tant de nous sépa­rer des fafs mais ne savent pas où poser leurs mains sur nous pour nous empê­cher de leur courir après.

Finalement, les fachos humi­liés et pro­té­gés par la police se cas­sent quais de Saône. Les CRS équipés for­ment des lignes et se pla­cent alors de part et d’autre du cor­tège, voir car­ré­ment dedans, et nous enca­dre­rons jusqu’au pont de la Feuillée.

flic

« Libres majeu­res, et vac­ci­nées, pas besoin d’être escor­tées ! »

Conspuant les flics tout le long du par­cours pour qu’ils arrê­tent leur « pro­tec­tion » rap­pro­chée et aux cris de « hété­ro­flics cassez vous », nous déci­dons de blo­quer la rangée de CRS à notre gauche sur le pont. Les flics ne com­pren­nent rien, une bonne partie de la manif est main­te­nant déci­dée à mar­cher de manière « fière et soli­daire », sans 50 CRS qui enca­drent notre cor­tège.

Les flics ten­tent de nous repous­ser avec leur bou­clier mais nous fai­sons bloc pour les empê­cher d’avan­cer. Des coups sont échangés, puis les flics reçoi­vent l’ordre d’arrê­ter leur mêlée de rugby pour nous lais­ser conti­nuer.

On a tou­jours 40 CRS dans notre dos, et on conti­nue direc­tion Terreaux, les pentes pour ter­mi­ner place Colbert.

Dans les rues, on se fait applau­dir par cer­tai­nEs, on reçoit les regards scep­ti­ques des autres, trou­vant l’expli­ca­tion toute trou­vée : « c’est la jour­née de la meuf ».

Source : Rebellyon

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[Burn all borders] 9 mars 2011 : le centre de rétention du Canet à Marseille était mis hors-service

Il y a deux ans, un incendie a conduit à la fermeture de cette prison pour sans-papiers pendant plusieurs mois, et a permis quelques évasions. Déclenché de l’intérieur du centre, dans deux blocs distincts, il ne s’agit ni d’un acte désespéré ni d’un acte isolé.

En réponse, l’État a mis quinze personnes en garde à vue, six en préventive. À ce jour, après trois et cinq mois passés en prison, deux personnes sont inculpées, elles doivent se soumettre à un contrôle judiciaire et sont toujours dans l’attente d’un procès. Sans-papiers, ils sont dans l’interdiction de quitter le territoire français !

Cet incendie s’inscrit dans une longue série de résistances menées à l’intérieur et à l’extérieur des centres de rétention :

22/06/2008 – incno-borders-no-nations-against-a-europe-of-capital_DLF86781endie du centre de Vincennes

19/01/2009 – incendie du centre de Bordeaux

09/03/2011 – incendie au centre de Marseille

29/07/2011 – incendie du centre de Lyon

01/09/2012 – incendie au centre de Marseille

En Italie, les révoltes et évasions sont fréquentes. En février, à Turin, des prisonniers ont tenté de s’évader. Durant plusieurs jours, ils sont montés sur les toits, ont détruit et incendié plusieurs bâtiments, se sont affrontés aux flics. À l’extérieur, plusieurs rassemblements et actions de solidarité ont eu lieu.

La liste est longue et non exhaustive. Des actes de résistances individuels et collectifs, de l’évasion à la destruction des centres, se produisent dans toute l’Europe, à ses frontières, dans le monde entier (Mexique, Australie, Mayotte…).

Le pouvoir et les médias ont tout intérêt à invisibiliser et isoler ces luttes. Chaque « incident » est traité sous l’aspect du « fait divers » sur le moment, et ensuite on oublie ! Décrire les résistances individuelles et collectives comme autant d’« actes isolés » a pour objectif de nous maintenir résignés face aux frontières et à l’arsenal policier et militaire nécessaire à les faire exister. Mais nous savons que partout des gens luttent contre les frontières. Nous sommes solidaires de ces luttes et nous luttons aussi, parce que les frontières nous divisent et nous mettent en compétition les uns contre les autres. Elles permettent de tirer les conditions de travail vers le bas, de désigner des boucs-émissaires, d’étendre les dispositifs de contrôle social et policier, toujours au profit des classes dominantes.

Solidarité avec les inculpés
de l’incendie du centre de rétention du Canet !

Liberté de circulation et d’installation
À bas toutes les frontières !

Source : http://juralib.noblogs.org/

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[ZAD Partout] NDDL : Une répression géolocalisée

21Contre les opposants au projet d’aéroport, la justice sort systématiquement des mesures d’interdiction de séjour

Il faut bien parler en termes militaires puisque ce sont les gendarmes mobiles qui sont à la manœuvre : si l’opération César visant à « nettoyer » la zone des ses occupants, avait comme consigne de minimiser les blessés et les prisonniers, l’échec de l’offensive a revu les objectifs. Quelques semaines plus tard, onze gendarmes se sont infiltrés en civil, encagoulés, groupés, sur une barricade en plein dans le bocage, pour pousser à l’affrontement avec leurs collègues. Ils ont provoqué ainsi un flagrant délit leur permettant trois arrestations, en dévoilant vaguement, après coup, une petite plaque d’identification qu’il avaient autour du cou. Au passage, ils ont sommé les journalistes de ne pas les filmer, prétextant qu’un texte de loi interdisait de diffuser des images des policiers ou gendarmes infiltrés. Cette demande ne repose sur un texte légal que s’il appartenaient au peloton d’intervention de la gendarmerie, un genre de sous GIGN qui intervient parfois en v civil. L’ensemble des journalistes présents, sauf une photographe pigiste, s’est autocensuré, arrêtant les caméras. La diffusion par cette pigiste des photos de ces pandores en civil, têtes baissées (donc non reconnaissables), menottant un militant à terre, a obligé la préfecture à admettre que les faits s’étaient bien passés comme ça.

Interdit de séjour

La phase judiciaire de la répression a pris une tournure particulière en assortissant les peines de taule d »’interdictions de paraître » (l’interdiction de séjour habituelle pour les truands, étendue aux maris violents, très inhabituelle contre les militants de mouvements sociaux). C’est comme ça pour les procès de militants anti aéroport depuis quelques années, pour entartage d’un élu, pour dispersion d’échantillons de terre provenant de sondages et carottages de terrain. Interpellé par les gendarmes infiltrés, Cyril, un des derniers condamnés a écopé de 5 mois ferme et autant avec sursis, avec une interdiction de paraitre dans le département, sauf dans la petite commune où il habite. Son boulot étant tailleur de pierre, autant dire qu’il a aussi été condamné de fait à une interdiction de travailler. L’appel a été fait mais il n’y a pas de date d’audience Possible qu’on lui accorde cette deuxième chance une fois qu’il aura purgé presque toute sa peine.

Interdiction de manifester

Question délire judiciaire, on a même eu au printemps une réquisition du proc à Saint Nazaire demandant une interdiction de manifester durant un an sur le site de l’aréoport pour sanctionner le paysan Sylvain Fresneau, expropriable sous six mois. On lui reprochait d’avoir manœuvré son tracteur face à un cordon de robocops, ce qui faisait du tracteur une « arme par destination ». Plus précisément le « fait de violences contre les gendarmes avec usage ou menace d’une arme, en l’espèce un tracteur ». Il n’y avait eu ni blessé ni même contact. Là aussi, dans les mouvements paysans, la saisie d’un outil de travail par la justice, c’est du jamais vu. Le tracteur ne lui a été rendu qu’un bon mois après. Il n’a finalement écopé que d’un mois avec sursis. C’est cher payé pour avoir reculé son tracteur. Quant à l’interdiction de manifester, n’a pas été suivie dans le jugement. On voit mal comment on aurait pu l’(appliquer puisque cette mesure aurait été anti constitutionnelle. A moins d’avoir un recours acrobatique à la ressucée de la sinistre loi anti casseurs des années 70s, qui peut désormais criminaliser des participations à des attroupements illicites. Il s’agit de la « loi sur les violences en bande », officiellement « loi n° 2010-201 du 2 mars 2010 renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public », adopté par le parlement en juin 2009, et entérinée par le Sénat en février 2010. Un héritage de Sarkozy qui est donc parfaitement en vigueur, et qui a créé le délit de participation à une « bande violente », passible d’un an de taule et jusqu’à 15 000 euros d’amende. Ce nouveau délit de l’attirail répressif est différent des qualifications pénales pré-existantes et maintenues, association de malfaiteurs, bande organisée. La social démocratie n’a jamais parlé d’abroger cette atteinte aux libertés. Au contraire, elle l’utilise à qui mieux mieux contre les militants. Le changement quoi ?

Source : CNT Nantes

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[ZAD Partout] La Rochelle : le siège du PS (encore) tagué !

Dans la nuit de vendredi à samedi, la façade du siège de la fédération du parti socialiste de la Charente-Maritime a été taguée.

Durant la nuit de vendredi à samedi, une ou plusieurs personnes, ont tagé la façade du siège de la fédération du parti socialiste de la Charente-Maritime situé 103 avenue Denfert-Rochereau, à l’entrée du quartier de la Pallice, à La Rochelle.

A la peinture noire, il a été inscrit : « Il n’a plus de socialistes à l’adresse indiquée » La ligne plus bas faisait référence à Notre-Dame-des-Landes, le projet contesté d’aéroport au nord de Nantes. Dès le matin, l’inscription avait été masquée à la peinture blanche.

Le commissariat de La Rochelle a ouvert une enquête pour dégradation légère. Le ou les auteurs du tag n’ont pas été identifiés. Le commissariat précise que la fédération du PS n’a pas pour l’heure déposé plainte.

Source : Presse contestée (Sud Ouest)

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[Luttes sociales] Goodyear : «C’est la manifestation la plus violente qu’on ait eue sur Paris depuis au moins quatre ou cinq ans»

md0.libe.comDix-neuf policiers blessés dont deux sérieusement : la manifestation Goodyear de jeudi, l’une des «plus violentes» contre les forces de l’ordre parisiennes depuis plusieurs années, illustre la radicalisation croissante des mouvements sociaux, une évolution que dénoncent policiers et responsables politiques.

«C’est la manifestation la plus violente qu’on ait eue sur Paris depuis au moins quatre ou cinq ans», affirme le directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC), Alain Gibelin, depuis 27 ans dans le métier.

Jeudi, quelque 400 salariés, selon une source policière, de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord ont violemment manifesté devant le siège français du fabricant de pneus à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), à l’occasion d’un nouveau comité central d’entreprise sur le projet de fermeture du site, projet qui menace 1.173 emplois directs.

Alors que sur toute l’année 2012, la PP a déploré 68 policiers et gendarmes blessés en service lors des 6.665 manifestations qu’elle a encadrées, dans la seule journée de jeudi, elle en a recensé 19, dont deux avec des incapacités totales de travail (ITT) de 14 et 23 jours. Du côté des manifestants, les syndicalistes annoncent six blessés.

Barres de fer transformées en javelots, grilles d’égout en fonte, arceaux de parking, panneaux de signalisation descellés, morceaux de chaussée goudronnée… Entre 11H00 et 14H00, les Goodyear ont transformé en roquette tout ce qui leur passait sous la main ou sous les pieds.

Danger de mort

«Ca a été une pluie ininterrompue de projectiles durant trois heures», raconte la PP, tout en s’interrogeant sur la volonté des manifestants de blesser délibérément ou non les 120 CRS déployés sur le barrage.

«Personne ne peut ignorer qu’en jetant de tels projectiles, il y a potentiellement un danger, voire un danger de mort», dit M. Gibelin.

Dès jeudi soir, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a condamné cette «violence». De Guyane où il était en déplacement, il s’est dit «pleinement conscient du désarroi et de la détresse de nombreux salariés», mais a rappelé «cependant que rien ne saurait justifier que les forces de l’ordre soient les cibles de violences».

Jeudi, un seul manifestant a été interpellé et placé en garde à vue, avant d’être relâché. Mais selon des sources policières, le ministère pourrait engager d’autres actions en justice.

Dans un communiqué, le Syndicat de commissaires de la police nationale (SCPN) «condamne avec la plus extrême fermeté les comportements inadmissibles de ces manifestants qui ont délibérément cherché à blesser gravement les policiers».

Même déluge de réactions sur la scène politique. Tandis qu’Arnaud Montebourg appelait à éviter «l’affrontement» et que les élus socialistes de Picardie «condamnaient» le «recours à la violence», le Nouveau parti anticapitaliste jugeait «légitime» la révolte des salariés, accusant Manuel Valls d’être un «bon petit soldat du capital».

Du côté des syndicats, on se montrait peu compréhensif. «Ce déploiement de forces de l’ordre, c’est de la provocation», s’était emporté dès jeudi Philippe Dufaux, depuis 13 ans à Amiens-Nord. «On entend dire qu’on est violent, mais ce n’est que de la légitime défense. Nous ce qu’on veut, c’est juste protéger nos familles».

«On veut nous faire passer pour des voyous. On dérange», se plaint pour sa part Mickaël Mallet, élu CGT, qui reconnaît «un peu d’affrontement» mais «pas de violences». Selon lui, les manifestants ont été provoqués. Les policiers «ont reçu des coups, des cannettes. Mais nous aussi on en a pris», rapporte-t-il, évoquant une personne qui a dû recevoir 27 points de suture et une élue du CCE «gazée à l’œil» alors qu’elle ne faisait pas partie des manifestants.

«Je ne dis pas que c’est la bonne solution», reconnaît-il, «mais on est tous pris à la gorge, on ne veut pas perdre notre boulot. On n’y va pas de gaieté de cœur. Quand je viens à Paris, je ne me dis pas : on va attraper un CRS et on va le déglinguer. C’est un père de famille comme moi».

«M. Valls dit qu’il y aura des poursuites». Pourtant, assure-t-il, «on n’est pas des délinquants. (…) Si on est là, c’est aussi à cause du gouvernement, qui ne fait rien pour les ouvriers, à part les presser».

Source : Presse policière (Libé)

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[Sexisme et Patriarcat] Tours : Frigide au congélo ! Libérez les enfants Courjault !

Ce qui nous file envie de gerber c’est de voir tout ces réac’s et ces fachos, se cacher derrière une pintade pailletée pour dégoiser leur haine des pédés, des gouines ou des trans, sans passer pour des homophobes. Pendant ce temps on entend toujours le même discours sexiste, patriarcal et hétéronormatif dans la rue, au bistrot, au boulot.

La dépossession de leurs conditions d’existence, pousse les personnes opprimées à se faire flics ou moralisateurs plutôt qu’à se révolter contre l’ordre qui les écrase. Le spectacle, vainqueur magnanime autoriserait aujourd’hui chacun à consommer le mode de vie qui lui convient. En démocratie par ailleurs, on aurait aujourd’hui le droit d’être homosexuel… ce qui est sûr c’est qu’on a le droit d’être homophobe ou transphobe.

Les « anti mariage pour tous » parlent des « droits de l’enfant », et sont les premiers à foutre leurs mômes à la rue quand ils sortent du placard.

Ils et elles manifestent en famille le dimanche pour protéger le fondement de notre civilisation que constituent la famille et le mariage, mais ne seraient pas pour autant homophobes : ils et elles ont des copains pédés, des copines gouines. Et comme ils et elles sont pour la liberté d’expression, ils et elles ont autant d’amis homo que d’amis fachos qui cassent du pédé le samedi soir.

Ils crachent sur les couples homosexuels aux mœurs décadentes, sur la sauvagerie de leur sexualité et trouvent plus civilisée et plus à même d’élever des enfants, la famille chrétienne ou traditionnelle, qui soumet les femmes à la domination patriarcale et qui enferme tout le monde dans la prison du genre.

Et quand la démocraSSie dégoulinante du PS, pour donner l’impression d’un changement à peu de frais, autorise les homosexuelles à se marier, on devrait défendre ce projet de loi sous peine de passer pour des personnes à l’esprit étriqué ?

Nous on pense que le mariage est avant tout une institution réactionnaire que ceux et celles qui se marient soient hétéros ou homosexuelles. Il reste la reconnaissance et l’encadrement d’une union entre deux individus par une puissance supérieure — l’État ou la religion — ou  n’importe quelle autre instance devant laquelle les gens aiment parfois se prosterner.

Le mariage enferme ceux qui se marient dans le couple, fonde la famille « nucléaire » qui est le lieu de la reproduction et de l’intégration des mécanismes de domination dès l’enfance. Chacun des membres de la famille s’y retrouve soumis aux desiderata de celui (en général le patriarche) qui tient les cordons de la bourse. La représentation de la famille sanctuaire, ne fait que masquer la violence des drames qui s’y jouent.

Le mariage on s’en fout on veut plus de réacs du tout :

Le mariage, pour les extraterrestres, les hétéros ou les homosexuelles, ça regarde ceux et celles qui se marient et la relation qu’ils désirent avoir entre eux. Quant à l’autorité qui est chargée de sacrer l’union, ça peut être les mânes de Marianne, le cul de Jésus, Obiwankenobi ou Sigismund Freud ça change pas grand chose ils sont tous du côté obscur de la force.

Toute forme de domination est notre ennemie et on ne tolère pas l’homophobie ou le sexisme même avec deux doigts d’humour. Il est du ressort de chacun d’explorer ses désirs et de s’approprier son corps comme il l’entend, sans aucune répression morale. Les catégories du pouvoir et les identités de genre que l’on veut nous imposer puent la mort aussi bien quand on est petit que quand on est grand. À chacun la possibilité de choisir son genre, son orientation sexuelle ou de ne rien choisir du tout.

La famille, le mariage, en tant que structures et symboles de la domination hétéro-patriarcale, dans la mesure où ils contribuent à maintenir cette société hiérarchisée en place et à reproduire les conditions de notre aliénation, peuvent crever, on ne s’en portera que mieux.

Laissez vos débats loin de nos ébats…

Des terroristes du genre
Collectif Titanic son père

Source : http://mediatours.noblogs.org/

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[Faux amis] Sur la lutte contre NDDL et son monde, nous n’en pouvons plus de cette stratégie unitaire hypocrite !

Depuis quelque temps, notre colère s’accumule contre l’ACIPA (essentiellement le bureau de cette association). Cela fait plus de deux ans déjà que des communiqués et actions de leur part nous hérissent le poil. Mais depuis quelque temps, et grâce à la mobilisation impressionnante de soutien à la ZAD durant les expulsions, l’ACIPA se croit toute puissante, aidée par des soutiens financiers, politiques et juridiques importants.

L’unité, nous pouvons y croire, mais pas avec le genre de pratiques de luttes et de propos que tient trop souvent l’ACIPA. Nous en avons assez de cacher les faits, les divisions sous prétexte que cela ruinerait l’image de la lutte, une unité artificielle qui ne tient que parce que l’ACIPA a besoin des zadistes pour repousser l’arasement de la ZAD. Dans une lutte nationale, nous n’hésitons pas à critiquer un syndicat quand il tient des propos ou agit d’une manière qui tue la lutte, et l’unité horizontale justement ! Pourquoi dans une lutte un peu plus locale en serait-il autrement?! Bien que la lutte soit contre l’aéroport, elle se dirige aussi contre son monde, et bien trop souvent l’ACIPA nous permet de douter de la lutte contre ce monde là. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les comportements du bureau de l’ACIPA qui nous écoeurent, mais nous nous attacherons pour l’instant à quelques faits très récents, dont un en particulier.

Le dimanche 3 Mars 2013, en fin d’après-midi, le petit carnaval géant de la ZAD, organisé par des camarades de la ZAD, se dirige vers les barrages quotidiens des forces militaires d’occupation. Tout d’abord aux ardillières, où les forces du désordre partiront de suite pour notre plus grand plaisir, puis à la saulce où elles manifesteront leur violence habituelle. Ce petit carnaval servait à libérer et à se réapproprier, ne serait-ce qu’un instant, une route que les forces militaires occupent depuis plus de 100 jours ! Occupation qui se manifeste quotidiennement par des contrôles quotidiens, des fouilles, des interdictions de circuler, des arrestations soudaines, des courses-poursuites et des harcèlements de toute sortes !

Les camarades ont donc voulu par ce carnaval, décompresser de cette occupation militaire et montrer leur détermination à ne pas la subir sans réagir ! La violence est bien du côté des forces de l’ordre, quotidienne, et ce jour là, une nouvelle fois spectaculaire : lacrymogènes, matraquages, grenades assourdissantes provoquant encore une fois des blessures chez certain-ne-s de nos camarades. Face à cela, quelques camarades encagoulés ou non qui n’en peuvent plus de cette violence d’occupation, de pouvoir autoritaire. Les milices privées de Vinci n’ont pas de place sur la ZAD !

Mais l’ACIPA ne l’entend pas de cette oreille (cf l’article de OF en bas de l’article). Pour elle, le carnaval était une manifestation pacifique(sic) qui a dégénéré lorsque une bande de « pertubateurs »(sic) bien connue(sic) (bientôt la collaboration avec les forces du désordre?!) serait apparu pour se confronter aux forces militaires ! L’ACIPA n’accepte pas ces dérapages violents (sic)? Et la violence des forces du désordre? Et bien pas un mot dans le communiqué…

Ce jour là, l’ACIPA avait dépêché deux personnes pour « surveiller »(sic) le carnaval. Ces personnes auraient-elles oublié volontairement que les forces de l’ordre ont commencé à charger et à lancer des grenades assourdissantes lorsque les camarades se sont rapprochés du carrefour de la saulce en voulant y brûler un char en avion. Et que par la suite les camarades ont répliqué?! Auraient-elles aussi oublié que trois camarades se sont fait arrêtés sans raison particulière et que plusieurs camarades ont été blessés?…

Après on nous parle de division dans la lutte, mais qui fait le jeu du PS et de Vinci en séparant bons occupant-e-s et méchant-e-s occupant-e-s de la ZAD?! Cela nous rappel certain-ne-s bureaucrates d’EELV, dont certain-ne-s zadistes avaient dénoncé les propos et leur récupération du mouvement de soutien aux expulsions, à juste titre. Mais nous doutons que ces mêmes camarades qui ne cessent de protéger l’ACIPA, sous prétexte de bonne entente avec les gens du coin et d’unité dans la lutte, dénonceront ces mêmes propos qui proviennent de la bouche des représentant-e-s de l’ACIPA…

Depuis deux-trois ans, nous ne comptons plus les communiqués de ce genre provenant de l’ACIPA et de leurs alliés politiciens. Leurs tentatives de saboter des actions/projets différents, libertaires, spontanés, ou de les dénigrer ne se comptent plus, non plus.

Leur silence durant les expulsions(1), voire même leurs propos compréhensifs par rapport à la résistance parfois « violente » envers les forces militaires nous avaient laisser à penser que les évènements leur avaient fait entrapercevoir qu’il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise résistance, mais différentes tactiques de résistance face à l’arasement de la ZAD, et une même rage partagée face aux destructions de maisons, d’arbres et à l’occupation militaire. Nous nous trompions !

Depuis quelques mois, l’ACIPA a retrouvé ses marques, aidé en cela par le « dialogue »(sic) institutionnel mené par ses alliés, par les maigres victoires juridiques, par un soutien financier énorme et inespéré dû à la mobilisation de soutien aux camarades de la ZAD, par une politique de propagande merdique des médias qui stigmatisent les zadistes et valorisent le « pacifisme » de l’ACIPA et de ses alliés.

A titre d’exemple, l’ACIPA fait pression, aidé par certain-ne-s paysan-ne-s(2), sur les camarades de la zone est de la ZAD, pour qu’ils enlèvent les chicanes de la D281. Or ces chicanes protègent les cabanes des camarades d’expulsions rapides, permettent une circulation tranquille sur cette même route et empêchent les militaires d’y passer? L’ACIPA voudrait-elle faciliter le travail des milices privées de Vinci?

Quand à un procès de camarades, un des représentants de l’ACIPA déclarent qu’ils ne « suivent pas le bon chemin »(sic), que ce sont des « incontrôlables »(sic), parce qu’ils ont osé s’approcher d’une maison murée pour apparemment y récupérer des affaires laissés lors d’une expulsion d’autres camarades…

« Le bon chemin »?… L’ACIPA en guide de la lutte juste et droite (de droite?)? « Incontrôlables » ? Heureusement !

Ce qui fait penser que l’ACIPA référence un blog bien nauséabond sur son scoop it, malgré nos emails répétés et cet article de notre part trouvable ici, participant à la diffusion des idées identitaires qui y sont diffusés. Mais peut-être que l’ACIPA ne trouve rien à y redire…

L’ACIPA connait les chemins qui mènent à la victoire et qui respectent l’ordre…

Mais l’ACIPA aurait-elle oublié que la majorité des victoires obtenus sur le terrain est dû à une résistance directe et multiforme…sur le terrain ! La mobilisation autour des expulsions a ainsi permis de repousser de 6 mois le défrichage de la ZAD et a permis de renforcer l’occupation de la ZAD (aujourd’hui de plus en plus déserté par ses habitant-e-s propriétaires qui ont majoritairement reçu leurs indemnisations!, Vinci étant propriétaire de plus de 80% de la ZAD!).

« En visant » l’ACIPA, car nous ne supportons plus l’accumulation de comportements politicien-ne-s et policiers de leur part, nous ne visons pas la mobilisation de la majorité de ses adhérent-e-s, qui ont participé à ce que le mouvement d’occupation perdure et ont participé à toutes sortes d’actions de soutien. Par cet article, nous visons le bureau de cette association qui n’a de cesse de tenter de faire la main-mise sur cette lutte, et ce par tous les moyens possibles (encore, serait-ils honnêtes…).

L’efficacité ? Quelle efficacité ?!

Nous ne croyons pas en l’unité d’une lutte lorsque cette unité se fait au prix de compromis(compromission?) au nom de l’efficacité et de l’image de ce que cela donnerait au « grand public »(sic). Doit-on s’unir avec un parti comme Debout la République, ce qui se fait à l’intérieur de la coordination des opposant-e-s, dont fait partie l’ACIPA?! Au nom de quelle efficacité doit-on s’allier avec des partis/associations qui véhiculent des idées nauséabondes ou/et se désolidarisent d’actions dites « illégales »?

Pensons aux luttes syndicales nationales par exemple où, au nom de l’unité et de l’efficacité, la lutte penche vers le compromis, le respect de l’état de droit(sic) donc de l’ordre établi, les négociations avec le pouvoir au mépris et au détriment d’actions directes, c’est à dire sans intermédiaire. Les avancées sociales et sociétales se sont réalisés majoritairement dans la rue, dans des espaces publics, lors de discussions, actions…; et non lors de tables de négociations, de décisions de justices et de débats parlementaires. Ces mêmes intermédiaires qui ont, au contraire, à chaque fois amoindri voire éteint les avancées obtenus dans la rue, et ce en échange de miettes de pain (dont se satisfont très bien les dirigeants syndicaux tout autant avides de pouvoir).

Nous ne pouvons contenir plus longtemps ce que l’ACIPA joue comme jeu dangereux. Nous allons surement nous attirer les foudres de la majorité de nos camarades, mais au mois les choses seront plus claires!

Pour une lutte directe et sans compromission !

La ZAD a besoin de tous/toute-s, sous toutes les formes de résistance directe !

Pour l’arrêt immédiat du projet d’aéroport de NDDL et de son monde !

Des membres du Collectif de Lutte Contre l’Aéroport de Notre Dame Des Landes

Le communiqué de l’ACIPA, paru dans le ouest france du 07/03/2013, à l’origine de notre article (clic droit sur l’image, puis ouvrir dans un nouvel onglet pour pouvoir lire le communiqué nauséabond de l’ACIPA) :

CCF07032013_00000

1Pour rappel, l’ACIPA a mis pas mal de temps à réagir lors des expulsions et n’a pas appelé à se mobiliser dans un premier temps. La résistance des premiers jours était avant tout constitué de camarades de la ZAD, de soutiens individuels et collectifs de l’extérieur et de membres de l’ACIPA qui n’ont pas attendu la consigne du bureau pour venir soutenir la résistance.

2Nous nous posons aussi de grosses questions à la lecture du communiqué du COPAIN 44 sur l’installation de paysan-ne-s sur la ZAD… Apparemment les zadistes ne sont pas les bienvenue-s sur les terres de la ZAD si ils ne rentrent pas dans le rang… Faudrait-il encore rappeler que deux paysan-ne-s, au maximum, n’ont pas signé la vente de leurs terres à Vinci?! Voir le communiqué du COPAIN 44 : https://zad.nadir.org/spip.php?article1352

N.B : les membres du bureau de l’ACIPA, comme d’autres apôtres de la non-violence exclusive, feraient bien de méditer cette phrase d’un de leurs apôtres de référence, nomme Ghandi :

«s’il ne reste le choix qu’entre la violence et la lâcheté, je préfère la violence»

Et de lire ce petit texte de camarades zadistes :

https://zad.nadir.org/spip.php?article861

Source : http://lutteaeroportnddl.com

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[Luttes sociales] Tract diffé à Tours lors du carnaval syndical du 5 mars.

« Se fier à vous ? Plutôt vous pendre ! À chaque minute vous changez d’idée : vous trouvez noble celui que vous haïssiez tout à l’heure, infâme celui que vous couronniez. Qu’y a-t’il ? Pourquoi, dans les rues de la cité, criez vous contre ce vil sénat ? »

Toujours des manifs sans lendemains, des grèves sans suites et des mouvements qui n’ont  d’autres buts que de calmer tes désirs ardents d’un monde de liberté illimitée. Tu préfères la routine des révoltes qui n’en sont pas et des luttes perdues d’avance, le maintient de cet
ordre qui t’opprime contre la joie de la rébellion.

Les partis, les syndicats, de gauche comme de droite te baladent allègrement au gré des réformes que les nécessités du capitalisme, poussent l’état à imposer. Chaque fois c’est la même mascarade, on sort le temps de dépoussiérer les drapeaux et puis chacun retourne aussi sec à la normalité produire ce monde qui te détruit à petit feu. A quoi bon défendre les quelques miettes que l’état et les patrons daignent te lâcher quand demain tu  retournera quémander la tête basse le droit de travailler pour eux. La crise qui justifie la précarité et toute les soumissions même les plus viles, pour le bien-être d’une économie qui te détruit et ne profite qu’à une minorité d’exploiteurs ; est le mode de gestion normal d’un ordre qui cherche à faire de ce monde un vaste supermarché. La restructuration du
monde du travail de ces dernières décennies dont les politiques actuelles ne sont que la continuation, sont en train d’achever de faire de l’entreprise un espace organisé de manière à ce que toute révolte soit impossible. Que ce soit la mise en concurrence des salariés entre eux à l’intérieur d’une même entreprise, par le biais de la sous traitance ou à
l’international, la présence accrue de petit-chefs pour tout surveiller, où l’impression de liberté dans l’organisation du travail qui masque mal l’intériorisation de la contrainte. Ceux qui refusent de se soumettre à cela sont rejetés dans l’isolement, la précarité et enfermés quand il décident d’explorer d’autres voies pour subvenir à leurs besoins.

Nous sommes de ceux qui ne supportent plus cet état de fait, de ceux qui gardent l’espoir de bâtir une société libre et horizontale, nous ne voulons plus attendre pour agir. Nous pensons qu’il est temps de déserter le jeu de la contestation organisée, et des défouloir militants pour pouvoir enfin attaquer le pouvoir et ses structures. Ce ne sont pas les
masses qui délèguent leur pouvoir à quelque intelligentsia politique ou syndicale chargées de les représenter qui peuvent espérer changer quelque-chose, mais des individus révoltés et agissant par eux-même sans aucune médiation, avec pour contraintes les limites de leur imagination et la nécessité de ne pas agir selon des moyens incompatibles avec leur désir
d’une liberté démesurée. Nous proposons sur trois thèmes des points de vues qui nous semblent propices à alimenter le feu de la révolte, sans pour autant les porter comme un programme ou un ensemble de vérités univoques et indiscutable. Ils n’ont de valeur et d’intérêt qu’en tant que points de départs possibles pour l’action.

La précarité :

Nul ne le contestera, la restructuration continue du capitalisme a un effet direct sur les conditions de vie de chacun. La précarité se développe, les acquis sociaux, ces miettes arrachées au patronat en échange de la soumission te sont petit à petit retirées ; et les
conditions de travail du fait de la mise en concurrence mondiale des salariés organisée par les capitalistes, sont de plus en plus rudes et incertaines. Face à cette situation qui dans un pays « développé » comme la fRance laisse entrevoir pour beaucoup les affres du  déclassement deux issues sont possibles. Ou se battre pour conserver ses privilèges (L’illusion d’abondance et d’une vie de loisir bâtie sur l’exploitation des ressources et de la force du travail du tiers monde.), c’est à dire ceux de sa catégorie sociale, de sa profession ou de son entreprise. Le faire contre ceux qui n’en bénéficient pas et rentrer ainsi dans une logique d’exclusion qui contient en puissance toute les dérives fascistes. On monte ainsi les salariés contre les chômeurs, les français contre les étrangers, … Il y a toujours un plus pauvre à écraser pour avoir une plus grosse part des miettes. Lutter contre le déclassement c’est rentrer dans une logique de cannibalisme social et faire le jeu de ceux nous  exploitent. Ou alors constater l’uniformisation de la condition des exclus du capitalisme, tant sur le plan économique que sur celui du contrôle. Le sans papier traqué et obligé de vivre clandestinement, les jeunes issus de l’immigration contrôlés en permanence au nom de la lutte contre le terrorisme, le chômeur en fin de droit expulsé de son logement car il ne peut plus en payer le loyer,  En partant de cela on peut alors envisager la possibilité d’une révolte commune contre les hiérarchies et les séparations qui organisent la misère, et envisager d’en finir avec cette dernière.

L’environnement :

La colonisation marchande du monde par le capitalisme aspire, à faire de chaque parcelle de cette planète, de chaque chose, une marchandise. Tout ce qui n’a pas de prix n’existe pas. Il apparaît pourtant de plus en plus évident que les conséquences de cette colonisation, se font sentir chaque jour un peu plus pour chacun, à travers la pollution, la marchandisation de l’espace, la dégradation de la qualité de l’alimentation et l’urbanisme sécuritaire. La ville laisse transparaître l’hypertrophie d’un système qui pour accroître ses profits va jusqu’à hiérarchiser et normaliser la nature pour en faire une machine sans vie où plus rien d’imprévu ne peut arriver. Pour nous c’est la certitude d’une vie sans aventure passée à produire ce qui nous empêche de vivre. Cette mort à petit feu, à laquelle nous  sommes condamnés par la dégradation et l’organisation marchande de notre  environnement sont aussi produite par chacun d’entre nous, par tout ceux qui se lèvent tout les jours pour aller travailler, pour faire leurs courses ou payer leurs impôts. Il faudrait peut être s’arrêter un instant, reconsidérer ce que chacun contribue par ses actes à produire tant comme marchandise, que comme contrainte. Cesser de défendre à tout prix son emploi quand il implique de produire des nuisances, des services débiles et aliénants,
l’aménagement et le contrôle de nos espaces de vie ; et s’en aller faire autre chose de réellement enrichissant pour soi même et non de nuisible pour tous. Opposer la qualité de vie au chantage salarié de la survie, et agir avant que les écosystèmes aient atteint du fait de l’activité humaine un point de non-retour fatal à l’espèce tout entière et surtout à chacun d’entre nous.

La sécurité :

La sécurité se présente comme un problème majeur dans la bouche de ceux qui nous gouvernent. Pas un jour sans son lot de faits-divers sanglants qui rappellent à chacun combien la police, la justice et les prisons sont nécessaires pour assurer le bien être de tous. Et que car il a peur, l’état veille au grain et lutte contre l’insécurité. La sécurité serait le premier des droits de l’homme, elle vaudrait bien qu’on lui sacrifie toutes les libertés. Fichage, Surveillance des communications, occupation policière et militaire des lieux publics, vidéosurveillance, contrôles dans les transports, dans la rue, au supermarché ou au volant ; les manifestations de l’ordre sécuritaire s’imposent quotidiennement dans la
vie de chacun, et plus particulièrement aux plus pauvres à tout ceux qui du fait de leurs conditions de vies seraient tentés d’enfreindre la loi pour subvenir à leurs besoins ou pour lutter. « Je n’ai rien à me reprocher, cela ne me concerne pas » dit le brave citoyen, oubliant que derrière ce contrôle qui ne s’applique qu’aux « Autres » aujourd’hui. C’est l’outil de la répression qu’il subira demain qui se construit. Il a oublié qu’un type moins con que lui disait en son temps, « ce n’est pas du bruit des bottes que nous devrions avoir peur mais du silence des pantoufles », souffrant de voir ses contemporains se soumettre sans broncher à ce contrôle « pour leur bien » quand lui, lucide voyait s’évaporer sa liberté et les possibilités de révolte. L’industrie sécuritaire, en outre d’être un buisness fructueux qui se paye sur tes impôts ; est aussi une logique qui tend à l’infantilisation de chacun devant l’autorité de l’état. Au nom de la sécurité et pour un monde réglé comme une horloge où plus rien d’imprévu ne doit advenir, tu dois renoncer à toute forme  d’autonomie, réprimer toi-même ton individualité et accepter l’ordre en place ou alors tu seras traqué, enfermé, soumis, rééduqué, exclu et annihilé.

« Misérable ! Qu’a besoin le peuple de ces chauves tribuns ? C’est dans une rébellion, où la nécessité, et non l’équité, fit loi, qu’ils ont été élus. A une heure plus propice, déclarons nécessaire ce qui est équitable, et renversons leur pouvoir dans la poussière. »

Parce que ce monde est devenu une prison à ciel ouvert, et si ta soif de liberté est démesurée. Il ne te reste qu’une option possible : la révolte. Face à une tâche d’une telle ampleur et d’une non moindre importance, se pose la question « que faire ? ». Il n’y a pas de réponse toute faite dictée par une doctrine qui s’impose. Il est possible pour chacun de trouver dans sa vie quotidienne, des besoins, des désirs qui valent le coup de se mettre en lutte. Et de penser les moyens, de cette révolte en fonction de sa situation particulière tout
en gardant à l’esprit la nécessité d’avancer sans reproduire la domination et les structures hiérarchisées de ce monde. Il ne suffit pas de de se grouper ou d’agir ponctuellement pour en finir avec l’ordre. Si on aspire à faire s’effondrer ce monde, encore faut il se transformer soi-même et cesser d’être un rouage de ce monde. Il convient à chacun d’imaginer ses propres moyens de lutte et de les réaliser individuellement ou collectivement. Du sabotage à la grève sauvage, du squat à la propagande écrite ou l’émeute… Ce que craignent ceux qui nous gouvernent c’est d’être débordés. Ce qui compte ce n’est pas tant l’unité des révoltés que la diffusion des actes de résistances, et l’autonomie de chacun qui nous rendront  ingouvernables.

Relève la tête cesse d’être un esclave

Dresse toi contre l’autorité la rage aux bras, la joie au cœur

Peut-être alors pourrons nous enfin nous reposer parmi les ruines de ce
monde.

Quelques ami-e-s de l’anarchie

Source : http://mediatours.noblogs.org/

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[Luttes sociales] Rochefort (17) : un radar automatique brûlé et repeint

radarCet acte de vandalisme s’est passé dans la nuit de lundi à mardi.

Dans la nuit de lundi à mardi, aux alentours de 23 h 30, le radar qui se situe sur la départementale 137, dans la portion située entre le gros rond-point qui mène à l’hôpital Béligon et le rond-point du Campanile, a été vandalisé.

Un pneu avait d’abord été déposé sur l’arrière de l’installation, avant qu’on y mette le feu grâce à un liquide inflammable versé sur le caoutchouc. Les flammes ont été de courte durée, rapidement éteinte par les pompiers de Rochefort.

Auparavant, les malfaiteurs s’étaient « occupés » de l’avant du radar. Ils avaient pris soin de recouvrir la vitre à l’aide d’une peinture blanche de façon à rendre inopérant le système de prise de vue.

Pour l’heure ce radar, qui vérifie bien les limitations de vitesse à 70 km/h n’est plus opérant. Il devrait être réparé dans les meilleurs délais.

Source : Presse limitée (Sud Ouest)

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[ACAB] Le recrutement de la gendarmerie attaqué à Poitiers

cellulosecjpf4bc-752f6POITIERS, Vienne, France (Fox News) – Vendredi 1er mars 2013, le bureau poitevin de recrutement de la gendarmerie nationale a subi une attaque d’une violence sans précédent. Aux alentours de 18h30, une dizaine d’individus appartenant vraisemblablement à un groupe paramilitaire d’obédience narco-autonome et éco-djihadiste a sauvagement ravagé la vitrine de celui-ci à coups de colle et de bandes de cellulose arborant des messages crypto-terroristes. Selon les services de renseignement, le commando aurait agi en lien avec les dangereux squatteurs de Notre-Dame-des-Landes. De plus, notre envoyé spécial, présent sur le terrain, a pu constater des modes opératoires similaires à ceux employés par les déboulonneurs de pylônes. Les vandales ont quitté la zone bien avant que les forces de sécurité ne déclenchent le plan Épervier (mobilisant toutes les unités disponibles) qui a tout de même permis d’interpeller un individu à l’apparence fort peu honnête. Contacté par notre reporter, Médor, un agent chevronné de la brigade des stups nous confiait, juste après l’opération, être persuadé de l’innocence du suspect, qui a été finalement relâché.

Cet événement jette un froid dans une ville déjà meurtrie à de nombreuses reprises par de lâches attentats. Poitiers, pourtant, semblait presque paisible. En effet, ses valeureux justiciers en bleu foncé s’étaient attelés à étouffer toute menace terroriste. Reste à espérer que cet acte isolé n’en appelle pas d’autres…

Source : Indymedia Grenoble

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[Le travail c’est la santé] Tract diffé à la manif du 5 mars à la Rochelle

Il n’existe pas de « bonnes conditions de travail » …

Après les accords « compétitivité-emploi » sous Sarkozy, un accord de plus entre les patrons et les syndicats traîtres. Un accord de plus justifié par la « bataille pour l’emploi » que patrons et salariés, sous l’égide de l’Etat, devraient mener ensemble alors que les intérêts des patrons et ceux des salariés sont diamétralement opposés. Il s’agit donc encore une fois de briser la lutte de classe notamment en achetant la paix sociale par la signature des proxénètes habituels de la CFDT, de la CFTC et de la CGC qui ne font que servir de caution syndicale à chaque fois, comme en 2003 lorsque la « réforme » des retraites est passée en force.

Cet « Accord National Interprofessionnel » n’a que pour but de précariser encore plus les salariés tout en cherchant à briser l’organisation (déjà faible) des classes populaires. Cet accord doit donc être repoussé par les classes laborieuses mais sans pour autant se complaire de la situation actuelle : oui le travail salarié est déjà massivement précaire, mais quand bien même il ne le serait pas, le travail (du latin Tripalium : instrument de torture à trois pieux) reste et restera l’un des piliers de l’aliénation des individus.

Oui, nous l’affirmons : ce ne sont pas seulement les conditions de travail qui sont à critiquer, dénoncer et à changer, mais le travail en lui-même, le travail comme processus de commercialisation de l’activité humaine qui réduit les êtres humains à des composants d’une machine qui ne sert qu’à faire du fric, le travail comme condition universelle dans laquelle les consciences sont formées dès le plus jeune âge, le travail comme colonne vertébrale d’une société basée sur la hiérarchie, l’exploitation, l’oppression…

Nous pensons donc qu’il faut éradiquer le travail et non pas seulement rendre plus supportables les conditions d’exploitation et d’aliénation. Nous voulons redonner du sens à l’activité et à la créativité humaines : avoir le temps, prendre plaisir à ce que l’on fait et s’organiser ensemble pour répondre aux besoins et aux envies de chacun. Quant à toutes les conditions qui lient l’individu à son travail, comme les crédits et les loyers, c’est l’organisation collective des opprimés qui les fera voler en éclat.

Non au travail, oui à la lutte, oui à la vie

Des pauvres qui ont fait le choix de ne plus travailler
mais de s’organiser, de lutter et de vivre

Format PDF du tract ICI.

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[Burn all borders] Saintes (17) : trois familles menacées d’expulsion

no-more-deportations-logo1Le comité anti-expulsions de Saintes a accompagné, hier lundi, trois familles de sans-papiers au tribunal. Elles sont menacées d’être expulsées de leurs appartements.

Comment et où loger des personnes sans-papiers qui attendent sur notre territoire la réponse à une demande de régularisation ? Hier après-midi, trois familles étaient convoquées au tribunal d’instance de Saintes devant le juge des baux d’habitation. Logées dans un immeuble de la rue Saint-François, à Saintes, elles ne payent plus leurs loyers depuis le mois de juillet 2012. Le propriétaire de l’immeuble n’a d’autre choix que de lancer une procédure d’expulsion. C’est ce qu’il a expliqué, hier, devant le juge.

Accompagnées par une trentaine de membres du comité anti-expulsions de Saintes, ces familles pointent du doigt la baisse des aides du Conseil général pour expliquer ces retards de paiements. « J’avais environ 1 000 euros par mois en aide éducative du Conseil général pour les enfants. C’est tombé à 300 euros. On ne peut plus payer notre loyer », fait constater Lamine Cissé, factures à l’appui.

Depuis juillet dernier, le Département a en effet décidé d’harmoniser cette aide éducative et d’allouer une somme de 100 euros à chaque enfant concerné. « Avec un plafonnement à 400 euros pour chaque famille », ajoute Patrick Falzone, membre du comité anti-expulsions, plus ennuyé par la forme que par le fond.

Le cas de Lamine Cissé

Ce dernier insiste : « Qu’on harmonise, très bien. Encore faut-il qu’on me le prouve. Ce que je vois, ce sont des gens qui ont été aidés à une certaine hauteur depuis des mois, voire des années pour certains, et qui se retrouvent, du jour au lendemain, avec une baisse conséquente de cette aide sans explications et sans avoir été prévenus. C’est comme si on tenait un enfant par la main pour l’aider à traverser et qu’on l’abandonne en plein milieu de la route. »

Lamine Cissé, 41 ans, Sénégalais, vit en France depuis 2002. Ses trois enfants sont nés ici et sont scolarisés dans des écoles de Saintes. Depuis, il attend une régularisation. « Sans elle, je ne peux pas trouver de travail et donc gagner de l’argent pour payer mon loyer », explique-t-il. Et s’il est venu en France, c’est, dit-il, pour fuir « la crise qui frappe les pays africains depuis plusieurs siècles ».

Le comité anti-expulsions réclame un accompagnement provisoire en attendant ces fameux papiers. « Il faut que la Ville de Saintes, la sous-préfecture et le Conseil général se mettent autour d’une table pour trouver une solution rapidement, sinon ces familles vont se retrouver à la rue avec les enfants. Et d’autres vont suivre », assure Patrick Falzone.

En connaissance de cause

Le propriétaire des logements, Julien Nicolas, dit ne plus pouvoir tenir. « J’ai un arriéré de 11 000 euros de loyers et ma banque ne veut pas reporter les échéances de crédit », confie t-il. Sur les occupants de ses huit appartements, seuls deux ménages continuent à payer normalement. Lorsqu’il a accepté d’accueillir ces locataires, Julien Nicolas connaissait leur situation.

« C’est la Ligue de défense des droits de l’homme qui me les a présentés », explique t-il. À ce moment-là, le Conseil général fournissait une aide financière assez conséquente à ces familles pour assurer le paiement d’un loyer tous les mois.

En août dernier, nous avions demandé à des membres du comité anti-expulsion pourquoi ils n’hébergeaient pas les demandeurs d’asile chez eux. « On l’a déjà fait, mais ce n’est pas satisfaisant. Il est certain que ça arrangerait tout le monde qu’on pallie les carences. En revanche, ça ne ferait pas avancer les choses », avait alors répondu la militante Agathe Morin.

Source : Presse des droits de l’homme (Sud Ouest)

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[ZAD Partout] 2 mars : une journée de péages gratuits !

La pratique de péage gratuit devient monnaie courante ? En tout cas Vinci semble se résigner, bon, en même temps c’est tellement des clopinettes pour leurs actionnaires qu’ils enlèvent de toute façon très certainement à leur fondation pour faire style on aime les pauvres… On apprends que ce week end il y a eu plusieurs actions de péage gratuit.

- Le Collectif ZAD 87 a voulu participer à l’action du 2 mars. Contre Vinci et son monde :

- Péage sur la A87 du côté de Beaulieu-sur-Layon (Régions : Pays de la Loire : Maine-et-Loire)

Une cinquantaine de manifestants contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a organisé une opération péage gratuit à Beaulieu-sur-Layon. De 16 h à 17 h, ils ont distribué des tracts aux automobilistes qui passaient. La manifestation s’est déroulée dans le calme.

Les anti-aéroport font une opération péage gratuit à Beaulieu-sur-Layon

- Péage A36 du côté de Besançon par le comité Bisontin

Opération « péage gratuit » sur la A36 en soutien aux opposants de Notre-Dame des Landes

- péage Valence Sud – Ardèche

Le samedi 2 Mars après-midi, dans la bonne humeur et sans incident, plus de 80 participants de différents collectifs de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes : d’Ardèche et de la vallée du Rhône ont pris un immense plaisir à contrarier la société Vinci, maître d’œuvre de la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, en ouvrant les barrières du péage Valence Sud et en informant les automobilistes qui ont exprimé leur solidarité par leur dons. D’autres actions sont à venir.

-  péage de Chemillé – Angers

Encore une action péage gratuit relatée sur ce site internet Où l’on apprends que « Pour des raisons de sécurité, le gestionnaire d’autoroute a maintenu les barrières ouvertes pendant la durée de la manifestation. » et « La gendarmerie de Chemillé, dépêchée sur place pour assurer la sécurité, ainsi qu’un responsable du gestionnaire autoroutier, Vinci Autoroutes, n’ont pu que constater le bon déroulement de la manifestation, sans l’en empêcher. »

- péage de Fontaine – Belfort

L’autoroute A36 surnommée La Comtoise est une autoroute gérée par les APRR entre Mulhouse-Ouest et Beaune. Elle dessert principalement les villes de Mulhouse, Belfort, Montbéliard, Besançon et Dole. ACTION Nationale sur les autoroutes françaises !! En soutien aux opposants aux projets d’aéroport à NDDL des membres bas-rhinois et haut-rhinois du collectifs Alsace de soutien contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes se sont rendus sur le péage de Fontaine au nord de Belfort pour une opération choc entre 16h et 18h avec levage des barrières dans la direction Rhin-Rhône de 17 à 18h sous haute surveillance de « nos amis » les gendarmes :)

L’article avec photo et vidéo : http://collectif-alsace-contre-nddl…

-  péage de Lescar – Pau

http://www.sudouest.fr/2013/03/02/l…

- péage Besançon-Valentin

Un péage gratuit également à Besançon par le collectif bisontin le samedi 2 mars de 17h à 17h45 à la sortie d’autoroute Besançon Valentin.

- péage de Périgny-lès-Dijon

http://www.bienpublic.com/actualite…

Source : https://zad.nadir.org

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[Solidarité Internationale] Portugal : manifestations massives contre l’austérité

stopDes centaines de milliers de personnes ont défilé à Lisbonne et dans plusieurs villes du Portugal, au son de chants révolutionnaires, pour demander la démission du gouvernement de centre droit et l’arrêt de la politique d’austérité imposée par les créanciers internationaux.

Il s’agit de la plus importante expression de mécontentement depuis le mois de septembre lorsque la rue avait obtenu un assouplissement de la cure de rigueur.

La mobilisation de samedi fait suite à l’adoption de la plus importante hausse des prélèvements jamais enregistrée, au début de l’année.

Les protestataires ont défilé avec des bannières portant les slogans « L’Austérité tue » ou « A bas la troïka, le pouvoir au peuple » faisant référence aux créanciers que sont la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).

Parmi les 100.000 personnes présentes dans la capitale, certaines ont entonné la « Grandola », symbole de la « Révolution des oeillets » d’avril 1974 qui avait mis fin au régime salazariste de Marcelo Caetano.

Source : Presse fasciste (Le Figaro)

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[ACAB] « Il critiquait Nicolas Sarkozy quand il était dans l’opposition. Désormais au pouvoir, il s’en inspire. »

CONFERENCE DE PRESSE DE MANUEL VALLS SUR LA POLITIQUE DE SECURITE 2012 - 2013Il a demandé à Christiane Taubira des peines aggravées à l’encontre de ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre.

Il critiquait Nicolas Sarkozy quand il était dans l’opposition. Désormais au pouvoir, il s’en inspire. Manuel Valls a signalé ce week-end qu’il voulait proposer à sa collègue de la Justice, Christiane Taubira, que l’on sanctionne davantage les agresseurs de policiers. «Je proposerai à la garde des Sceaux, dans le cadre des réformes pénales à venir, qu’on aggrave les peines (…)», a-t-il ainsi affirmé.

Cette déclaration retentit de manière toute particulière au lendemain d’affaires au cours desquelles des fonctionnaires ont été pris pour cible, la plus dramatique survenant à Paris, le 21 février dernier. Deux policiers y ont été tués alors qu’ils tentaient de stopper des malfrats sur le périphérique. Une semaine plus tard, un autre agent a risqué sa vie à Marseille, violemment heurté par la voiture d’un malfaiteur. Entre-temps, lors d’une tentative de braquage dans la capitale, des voyous ont ouvert le feu sur des policiers. Pas de blessés, cette fois, mais cette attaque reflète l’aggravation générale de la violence.

«Beaucoup de policiers dans notre pays depuis des années sont mis en cause par des individus particulièrement violents (…); il n’est pas normal que de jeunes individus particulièrement dangereux ne soient pas aujourd’hui en prison et aient uniquement des peines trop légères», a martelé Manuel Valls.

Cet engagement ne peut être que favorablement accueilli par les syndicats de police qui n’ont de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur des interventions policières de plus en plus périlleuses. «On assiste à une démocratisation des armes et l’émergence de braquage de proximité», rappelle ainsi Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-Officiers. À la place d’équipes chevronnées, des petits voyous, soudain armés au détour de trafics, montent au braquage dans l’impréparation, au risque de dérapage mortel. A cela s’ajoutent les rebellions, les outrages… L’an passé, 6 morts en mission de police (trois fonctionnaires, trois militaires) ont été dénombrés, auxquels s’ajoutent les 5.630 blessés parmi les policiers et les 1.342 parmi les gendarmes selon les chiffres de l’Intérieur. «En plus de dix ans, on relève une hausse de 180 % des agressions», déplore Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d’Alliance (gradés et gardiens).

Tenant compte de cette violence déjà bien ancrée, l’ancien président, Nicolas Sarkozy, avait déjà adressé un message de fermeté demandant l’aggravation des sanctions contre les agresseurs de policiers, lors de son discours de Grenoble de juillet 2010. Des paroles qui s’étaient traduites par le vote, en décembre de la même année, de la loi d’orientation et de programmation sur la sécurité intérieure et qui avait allongé la période de sûreté à 30 ans pour les meurtriers de personnes dépositaires de l’autorité publique.

«L’individualisation des peines n’est plus adaptée»

«Les propos de Manuel Valls vont indiscutablement dans le bon sens», souligne Jean-Claude Delage, le secrétaire général d’Alliance, en poursuivant: «Le ministre est sincère. Il est tout simplement rattrapé par la réalité du terrain.» Seulement, les syndicats donnent peu cher du devenir de ces déclarations. «Valls est à contre-courant de ce qui se trame aujourd’hui», indique Frédéric Lagache. Place Vendôme et au lendemain d’une vaste réflexion – la conférence de consensus -, Christiane Taubira, convaincue que «l’incarcération crée plus de récidive», souhaite, en effet, défaire une partie de l’arsenal pénal existant. Et de prêter une attention toute particulière aux experts prônant la libération conditionnelle pour les longues peines et les «peines de probation» en remplacement de courts séjours carcéraux.

Déjà sous l’ère Sarkozy, les forces de l’ordre n’avaient pas pleinement obtenu satisfaction. «Il avait certes réaffirmé l’autorité de l’État, mais les magistrats n’avaient pas sanctionné plus lourdement les agresseurs de policiers», relève Frédéric Lagache. Ils avaient continué, selon lui, à condamner sans fermeté, sans recourir notamment aux peines maximales encourues et qui, selon le Code pénal, sont aggravées pour les crimes et délits contre les personnes dépositaires de l’autorité publique. Avec la nouvelle politique pénale qui se dessine, cette tendance ne fera que s’aggraver redoutent les syndicats. «L’individualisation des peines n’est plus adaptée face à la violence. Il faut des peines plancher, seule méthode dissuasive», insiste le responsable de Synergie-Officiers. Or celles qui existent à ce jour et qui concernent les seuls récidivistes sont aujourd’hui en sursis. Christiane Taubira veut justement les supprimer.

Source : Presse récidiviste (Le Figaro)

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[Luttes sociales] Tous en Grève le 5 mars !

ggLe 5 mars s’annonce comme une journée de mobilisations contre l’ANI signé par le Medef et trois syndicats minoritaires (CFDT, CGC, CFTC) – et approuvé par l’UNSA !

Les lieux de rassemblements en Charente Maritime (Solidaires 17 aurait préféré un seul lieu de rassemblement …) :

La Rochelle : 5 mars 2013, 10 h 30, place de Verdun

Rochefort : 5 mars 2013, 10 h 30, place Colbert

Saintes : 5 mars 2013, 10 h 30, Palais de Justice

Les raisons de se mobiliser dans le tract ICI.

Voir aussi l’appel de la CNT.

Source : http://www.solidaires17.org

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[Squat – Logement – Expulsion] La Rochelle : après deux jours de manifestation, la mairie a ouvert un local aux SDF

983062_22819528_460x306Alors que les sans-abri manifestaient depuis deux jours pour dormir à l’abri, la mairie leur a rouvert un local.

Pour l’État la cause était entendue. Le niveau 2 du plan grand froid était levé depuis jeudi : résultat fermeture du local exceptionnellement mis à la disposition des SDF la nuit au centre-ville de La Rochelle. Sauf que la décision ne convenait pas à une trentaine d’habitués du vieux port qui depuis lors manifestaient et campaient devant le local fermé. Selon eux il faisait encore trop froid.

Difficile sans bénévole

« Ils ont dormi cette nuit sur le trottoir devant la porte », dénonçait hier matin leur porte-parole, Muriel Dumont de l’association Le Toi Kétatous. « Les températures étaient pourtant encore négatives » regrettait aussi René Bénéteau, adjoint au maire de La Rochelle qui depuis la veille cherchait une solution pour permettre à cette trentaine de SDF, et leurs chiens, de dormir à l’intérieur.

« Sauf que l’on peut rien faire sans avoir des bénévoles ou des personnes pouvant gérer l’accueil » regrettait aussi le maire Maxime Bono, prêt à redonner les clés du local municipal si de bonnes volontés se faisaient connaître. La solution est venue par Droit au Logement et d’autres associations caritatives locales. Elles ont pris en charge l’opération et se sont engagées pour deux nuits. « Lundi ils nous redonnent les clés, les températures remontent », observait satisfait René Bénéteau. « Notre demande portait jusqu’à lundi matin. On la respecte », saluait aussi Muriel Dumont, soulagée.

« Ils sont hyper heureux, ils n’attendaient que cela » commentait cette bénévole hier soir alors que les sans-abri, autour d’elle, remettaient en place leur « coin nuit » dans la salle de l’Arsenal. Pour deux jours encore.

Source : Presse caritative (Sud Ouest)

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[Nucléaire & THT] L’Etat fait jouer sa justice face à l’opposition au nucléaire et à la THT

Presque vingt-six ans jour pour jour après le désastre de Tchernobyl, une petite centaine de personnes est venue s’attaquer, le 28 avril 2012, à un tentacule du nucléaire dans la région, un pylône de la ligne à très haute tension Cotentin-Maine.

Neuf mois après, cinq personnes sont sommées de se présenter à la gendarmerie de leur domicile (Rennes, Plélan-le-Grand, Coutances, Paris, Le Mans). Mis-e-s en garde à vue pour vingt-quatre heures renouvelables, mais finalement relâché-e-s dans la journée, nous sommes poursuivi-e-s pour dégradations en réunion sur un bien d’utilité publique et refus de donner notre ADN. Pour défendre une industrie qu’il ne voudrait voir souffrir d’aucune critique, l’État fait jouer son arsenal judiciaro-policier. Nous nous retrouvons sur le banc des accusé-e-s ainsi que d’autres, concerné-e-s tant par l’opposition à la THT que par les blocages de trains de déchets nucléaires (Valognes et Caen). On aurait pourtant tendance à penser, deux ans après la catastrophe en cours de Fukushima, que c’est l’industrie nucléaire dans son ensemble qui est condamnable par son inconséquence – des dégâts incommensurables occasionnés par les mines d’uranium et par son enrichissement à ceux de la ligne THT, en passant par l’exploitation erratique des centrales, les tares du retraitement et la longue aventure du stockage des déchets…

L’action menée ce jour-là paraît bien dérisoire, mais hautement symbolique, à côté de tous les maux qu’ont entraînés, qu’entraînent et qu’entraîneront l’industrie nucléaire et ses lignes à très haute tension.

Procès à venir :

4 mars 2013 à Caen : procès en appel du GANVA, pour le blocage du train de déchets nucléaires en novembre 2010.

14 mars à Coutances : procès devant la justice de proximité lié à l’occupation d’une “maison RTE” le 6 mai 2012 à Notre-Dame de Cenilly (50).

18 et 20 mars à Caen : deux appels suite aux actions contre le train de déchets nucléaires à Valognes en novembre 2011.

21 mars à Laval : notre procès.

22 mars à Laval : procès d’un anti-THT venu constater l’intrusion de RTE et de la gendarmerie sur une propriété privée.

22 mars à Caen : procès en appel suite au déboulonnage du 18 mars à Saint Martin d’Aubigny (50), et procès en appel de la condamnation suite au camp anti-THT de Montabot.

Fonds de soutien : chèque à l’ordre de l’APSAJ – Association pour la solidarité et l’aide juridique, APSAJ, 6, cours des alliés, 35000 Rennes.

RIB : 42559 00055 41020014732 07

IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207 / BIC : CCOPFRPPXXX

 Les prévenu-e-s du 21 mars

antirep-tht@riseup.net

Source : http://antitht.noblogs.org/

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[Solidarité Internationale] Barcelone : Communiqué d’actions anarchistes et réponse aux nihilistes

Avec ce communiqué nous voulons revendiquer les actions suivantes, comme faisant parti d’une lutte pour la destruction de l’État, du Capital, du patriarcat et tout système de domination, une lutte pour la création libre de relations volontaires et solidaires à niveau global et au niveau local; en d’autres termes, un lutte pour l’anarchie.

5 janvier : le soir nous avons conté une histoire à un enfant sur les maquis et la lutte anarchiste contre Franco et contre la démocratie.

13 janvier : nous avons cuisiné un repas sain pour une compagnonne qui a une maladie chronique.

17 janvier : nous avons écrit une lettre à un compagnon en prison pour avoir participé à une émeute.

12 février : nous avons gardé les enfants d’amis en situation de précarité économique obligés de se salarier.

16 février : nous avons discuté ouvertement avec nos voisins au sujet de la nécessité de brûler des banques et d’attaquer la police pour réaliser nos rêves.

19 février : nous avons dit à des activistes de gauche que les encapuchonnés n’étaient pas des flic infiltrés mais que c’était nous, et qu’il était bien de se mettre une capuche et de prendre les rues par la force.

28 février : nous avons offert des légumes de notre jardin à des amis et des voisins, sans argent ni contre-partie.

Pourquoi nous revendiquons ces actions ? Ces derniers mois nous avons aussi renversé des poubelles, brûlé des banques, blessé des journalistes, brisé des vitrines de magasin et attaqué des policiers.

Pour nous les attaques contre le système sont essentielles dans notre lutte. Mais nous nous sommes trompés nous-même. Une lutte ne consiste pas seulement en des attaques. Les attaques NE sont PAS plus importantes que la nécessité de prendre soin de nous, de maintenir et diffuser notre histoire collective, de créer des relations basées sur le don, la solidarité et la réciprocité, d’imaginer de nouveaux mondes et de nouvelles luttes, de confronter notre isolement et d’établir des relations subversives et honnêtes avec des gens qui sont en dehors du ghetto catégorique et politique dans lequel le Spectacle nous cache.

Il devient évident que nous avons perdu à plusieurs reprises dans le passé, et que le plus dur de tout est la fracture historique et la perte de notre mémoire de lutte; c’est de devoir partir de rien. L’hyper-aliénation, contre laquelle le nihilisme est la réponse logique, n’est pas plus que le résultat de la défaite dans des luttes passées. Nous nous trouvons dans un ensemble qu’il faut détruire, uniquement parce qu’il ne reste plus rien de ce que nous avons construit dans le passé. Pour ne pas tout perdre à chaque fois que nous nous soulevons, nous devons nous soutenir, pas comme des individus isolés mais comme une commune, comme une lutte collective et multi-générationnelle. Et ça, on ne peut pas l’obtenir en donnant une priorité exclusive aux attaques.

La hiérarchie des tactiques appartenant à la gauche a été très peu modifiée au sein du nihilisme : ils ont choisi le fer de lance, les actions soi-disant plus importantes, comme les seules qui importaient, et ils ont oublié le reste.

C’est une vision patriarcale et contre-productive. C’est l’oubli de toutes les actions, d’abord invisibilisées par le patriarcat, ensuite par le capitalisme, et enfin par la gauche soi-disant anticapitaliste, qui sont nécessaires pour la vie et aussi pour la lutte. La tactique la plus agressive n’a de sens et ne peut être soutenue que dans un complexe d’actions de tout type, tant qu’elles sont libertaires et directes.

En ne comprenant pas que lutter signifie porter avec nous un nouveau monde qui attend de naître des cendres du système de domination, nous nous transformons en de simples armes contre le capitalisme, en outils destinés à détruire, sans les autres choses dont les humains avons besoin pour vivre et lutter. C’est le capitalisme qui veut nous traiter comme des outils. Nous ne devrions pas faire la même chose.

En vrai ça nous fait plaisir d’entendre parler des attaques des nihilistes et d’autres compagnons. Nous savons très bien que le courage et la rage sont deux des éléments les plus importants pour se rebeller. En particulier à Barcelone, il nous a semblé que c’était une erreur que ces dernières années il y ait moins d’attaques illégales alors que sont apparues plus d’opportunités de participer à des espaces larges. Naturellement, l’augmentation des attaques, réalisées par des nihilistes et par des compagnons plutôt “sociaux”, nous a plus. Et à un niveau global, nous avons ri lorsque nous avons appris que le directeur de la centrale nucléaire Ansaldo en Italie s’était pris une balle dans le genou et ça nous a fait plaisir de lire des cartes de compagnons (nihilistes et autres) emprisonnés en Grèce qui ne se sont pas laissé prendre par la peur.

Mais trop de fois nous avons vu des compagnons qui, à cause du désespoir, de l’impatience et de l’aliénation, se sont négligemment jetés dans la guerre contre l’État que nous vivons tous au quotidien. Ils ont toujours finis morts ou en prison, et ceci plusieurs fois en moins d’un an. Et ensuite qu’est-ce qui s’est passé ? Les compagnons qui avons survécu nous avons fait tout ce que nous pouvions pour nous entre-aider et aider les prisonniers, pour ne pas oublier ceux assassinés, pour ne pas laisser la répression prendre le dessus, pour ne pas perdre toute notre force et ne pas permettre une fracture historique qui nous enlèverait notre mémoire collective de lutte.

Mais peu à peu cette mémoire se perd, et tous les quatre ans apparait un nouveau groupe qui néglige les autres tâches de la lutte pour se consacrer uniquement à la destruction de notre ennemi commun. Et lorsque nous les soutenons mais aussi lorsque nous les critiquons, ou même parfois sans même les critiquer, ils nous traitent de lâches pour nous consacrer à d’autres tâches (bien que nous participons aussi aux émeutes ou aux actions nocturnes), pour diverger avec eux idéologiquement et ne pas glorifier leur groupe ou fédération informelle.

Ils ne savent pas à quel point ils ont déjà perdu, parce qu’une tâche qu’ils négligent c’est la transmission de la mémoire.[1] Au lieu d’une mémoire profonde, vivante et stratégique, ils ont seulement leurs martyrologies. Et ainsi nous devons voir comment nos amis et compagnons deviennent des symboles, et finalement des armes, de l’idéologie. Certains des compagnons morts étaient effectivement nihilistes. Mais au sein de la martyrologie nihiliste il y a aussi des compagnons qui sont récupérés et qui ne faisaient parti d’aucune de ces bandes, ou bien qui appartenaient clairement à l’autre bande de cette division stupide entre “sociaux” et “antisociaux” (comme Lambros Foundas). Leurs noms et images sont utilisées pour encourager des attaques, la destruction totale, sans s’arrêter pour réfléchir sur leur erreurs ou sur les vrais projets que ces compagnons avaient lorsqu’ils étaient vivants.

C’est évident que nous devons lutter, et ça implique des possibilités de mort ou de prison. Mais ça ne signifie pas que nous devons célébrer la mort ou la prison. Le suicide aussi est une forme de résistance, mais n’est pas révolutionnaire.

C’est évident que nous devons nous souvenir de nos morts et prisonniers, mais ça ne veut pas dire de les transformer en martyres ou héros.

En conclusion, nous voulons critiquer l’état actuel de la littérature anarchiste, comme étant basée de façon disproportionnée sur des communiqués superficiels qui manquent de contexte, d’analyses et de réflexion, et qui seulement mettent en valeur les attaques et pas les autres tâches que nous devons effectuer pour nous maintenir vivants et forts.

Bien sûr, cela nous aide à être au courant des actions clandestines faites par d’autres compagnons. Cela nous donne la force et la joie de lire qu’un symbole du pouvoir a été cassé ou brûlé. Mais c’est beaucoup plus utile de penser ( et écrire) au sujet des stratégies de conflictualité, selon chaque moment et lieu, au lieu d’encourager la vision quantitative de la lutte.

Nous refusons de convertir notre rébellion en une équation mathématique pour mesurer notre rage : plus nous donnons de coups et nous faisons des incendies, plus forts nous serons; plus importants sont les dommages, plus importante sera l’action. C’est la pensée d’un économiste, d’un général ou d’un idiot.

Pour toutes ces raisons, nous avons décidé d’écrire ce communiqué pour revendiquer une série d’actions que nous considérons aussi importantes que les attaques qui ont lieu actuellement. Ce sont des actions que nous faisons chaque semaine, normalement sans le penser deux fois ni le publier sur internet. Nous les publions maintenant pour rendre visible une préoccupation personnelle et une faiblesse généralisée à travers l’espace anarchiste.

CONTRE LES COMMUNIQUÉS !
POUR L’ANARCHIE ET TOUTES LES TÂCHES DE LA LUTTE !

Source : http://fr.contrainfo.espiv.net

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[ACAB] Mulhouse ; c’est bon le poulet grillé !

Six adolescents, âgés de 12 à 16 ans, ont été mis en examen, dont un écroué après l’attaque dimanche d’un véhicule de police à coups de cocktails Molotov dans un quartier sensible de Mulhouse (Haut-Rhin), a-t-on appris ce vendredi de source policière.

mortauxvachesLe soir des faits, quatre adolescents avaient été interpellés. Six autres ont été interpellés mardi et mercredi dans le cadre de cette enquête, a précisé une source proche de l’enquête.
Au total, six adolescents ont été mis en examen, et trois autres pourraient encore se voir signifier ultérieurement leur mise en examen dans ce dossier, a-t-on ajouté de même source.
Cette nouvelle attaque était intervenue quelques jours à peine après la mise en examen de quatre jeunes dans le cadre de l’attaque, début janvier, d’un tramway mulhousien, également à l’aide de cocktails molotovs.
Les incidents se sont multipliés ces derniers mois dans les quartiers sensibles de Mulhouse, visant pompiers ou policiers, ou même un tramway. Depuis début janvier, des CRS ont été dépêchés en renfort à Mulhouse pour y faire face.

Source : Presse collabo (L’alsace.fr)

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[Burn all borders] Marseille : Concert de soutien au collectif sans papiers ni frontières

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Source : https://tableaunoir.squat.net

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[ZAD Partout] Vinci occupe le bocage, le bocage réagit !

Plusieurs banderoles ont été déployées devant les grilles de la société Girebat ce vendredi matin, à Saint-Mayeux.

Plusieurs banderoles ont été déployées devant les grilles de la société Girebat ce vendredi matin, à Saint-Mayeux.

Arrivée matinale ce vendredi, sur le site de l’entreprise de préfabrication de béton Girebat, à Saint-Mayeux, pour les membres du Collectif de soutien Centre Bretagne contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Dès 6 h, ils sont montés en haut de la grue installée devant les bâtiments, face à la rue, pour y déployer une grande banderole. Panneaux et affiches ont également été accrochés devant les grilles de cette société, filiale du groupe Vinci, pour marquer leur opposition à la construction de l’aéroport près de Nantes.

Café et croissants

Cette action de protestation s’est poursuivie par l’accueil des salariés vers 7 h. « Nous leur avons proposé du café et des croissants pour ouvrir la discussion, indique Lauranne Ollivier, membre du Collectif. L’idée n’était pas de bloquer, ni empêcher les ouvriers de travailler. Nous souhaitions savoir s’ils étaient d’accord pour discuter et les informer. » Et si quelques échanges ont bien eu lieu au début, les salariés n’ont pas donné suite. Lors de leur pause, à 10 h, les grilles de l’entreprise ont été fermées au collectif.

Venue déguisée sur le site, la trentaine de membres présents s’est finalement dispersée vers 11 h.

Pour le responsable de l’usine, c’est l’incompréhension totale. « C’est un sujet qui ne nous concerne absolument pas. On ne comprend pas bien ce qu’ils font là. »

Source : Presse non concernée (Ouest Torch)

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[Squat – Logement – Expulsion] La Rochelle : les SDF manifestent contre la levée du plan grand froid

pres-d-une-trentaine-de-sans-domicile-fixe-sdf-manifestent_1094075_460x306Près d’une trentaine de sans domicile fixe (SDF) manifestent depuis ce jeudi après-midi à La Rochelle. Ils dénoncent le fait que le niveau 2 du plan grand froid soit levé.

Depuis jeudi après-midi, une trentaine de sans domicile fixe manifestent à La Rochelle pour dénoncer le fait que le niveau 2 du plan grand froid soit levé. Trop tôt à leur goût.

Selon eux il fait encore trop froid pour dormir dans la rue or la levée de ce niveau 2 les prive d’accéder à un local spécifique mis à leur disposition par la ville de La Rochelle. Un espace où ils peuvent entrer avec leurs chiens ce qui n’est pas toujours le cas des autres offres d’hébergement.

Source : Sud Ouest

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[Antirep] Rennes : Ça ne suffira pas à nous arrêter !

Au mois de mars, un nombre absurde de procès va s’abattre sur des camarades : on en a recensé pas moins de 8…

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Et pourtant, malgré la répressions tous azimuts, nous ne relâcherons pas la pression, et continuerons à faire vivre et avancer nos luttes, que ce soit à la ZAD, contre le nucléaire, contre les flics et leur armement, et contre le monde qui produit toutes ces saloperies.
À chaque procès, opposons des rassemblements de solidarité pour mieux nous connaître, nous organiser, et ne pas laisser nos amis seuls face à la machine judiciaire.
Ci-joint, une affiche recensant, autant que possible, les procès à venir.

Affiche couleur                                                                                                   Affiche Noir & Blanc

Source : Indymedia Nantes.

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[Nouvelles technologies] La Bussière (86) : Débat sur les nanotechnologies.

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Source : https://epinenoire.noblogs.org

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[Solidarité Internationale] Barcelone : Appel anarchiste à la grève étudiante du 28 février

barna-huelga-estudiantil-512x1024Le 28 février les étudiant-e-s sont de nouveau appelés à la grève contre les augmentations des droits d’inscription d’université et la privatisation croissante de l’éducation publique.

L’opposition à ces mesures, même ainsi, ne devrait pas nous aveugler et nous faire croire que la solution passe par un retour au modèle antérieur. C’est précisément ce modèle de gestion, l’étatique, qui a permis l’implantation de ces mesures que nous critiquons tellement. Les universités, maintenant ou avant le début des coupes budgétaires, sont les mêmes : centres d’extermination de la raison et de l’être humain converti à une simple valeur quantitative en vue de la sortie sur le marché du travail, que tant de fois nous avons au préalable refusé dans des grèves et manifestations. Depuis la critique de la privatisation et les coupes budgétaires, nous proposons et cherchons parmi tous une nouvelle façon d’apprendre et de diffuser la connaissance, sans l’intervention de l’État capitaliste, des entreprises privées ou des poli-professeurs aspirant à devenir des commentateurs télé progressistes.

Le 28 février nous sortirons dans les rues, mais pas pour défendre la perpétuation du système actuel mais pour montrer comment depuis une perspective révolutionnaire nous pouvons atteindre un modèle d’apprentissage basé sur l’horizontalité, l’autogestion et au service du peuple. Pour l’anarchie. Pas un pas en arrière dans la guerre sociale.

NI PUBLIQUE, NI PRIVÉE,
AUTOGÉRÉE !

Source : http://fr.contrainfo.espiv.net

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[Luttes sociales] Montréal : « Négocier, c’est se faire fourrer. »

652971-facade-600-fullum-immeuble-abriteDes manifestations et des actes de vandalisme ont marqué la première journée du Sommet sur l’enseignement supérieur organisé par le gouvernement du Québec.

Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont dispersé en fin de journée les manifestants au centre-ville après avoir déclaré l’« attroupement illégal dû aux actes criminels commis ». Ils ont fait état de deux arrestations pour « agression armée ».

Plusieurs manifestants s’étaient déplacés sur le boulevard De Maisonneuve, à Montréal, avant de se rassembler au square Cabot. Ils se sont dirigés vers L’Arsenal qui accueille les travaux du sommet. Un important dispositif de sécurité les y attendait.

Les marcheurs se sont ensuite dirigés vers l’est, rue Notre-Dame, sans avoir à aucun moment fait part de leur itinéraire.

Des manifestants interrogés par des journalistes de Radio-Canada ont plaidé pour un débat plus large, estimant que les travaux du sommet, étalés sur deux jours, ne sauront pas suffisants aborder en profondeur tous les dossiers.

Avant l’ouverture du sommet, une vingtaine de manifestants avaient marché en silence, aux abords de L’Arsenal. Les protestataires, dont certains étaient masqués, portaient une banderole où l’on pouvait lire « Grève mondiale contre les mesures d’austérité ». Ils étaient encadrés par des policiers à vélo.

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Le SPVM prêt à faire face aux débordements

Le SPVM se disait prêt à faire face à tout débordement devant l’édifice historique du secteur de Griffintown. Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) prêtent main-forte à leurs collègues montréalais à l’intérieur du bâtiment, notamment pour assurer la sécurité de la première ministre. Selon les autorités policières, tout a été mis en place pour assurer sécurité et fluidité de la circulation.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, avait dit ne pas s’attendre à des débordements. « Nous ne nous sommes pas lancés dans une confrontation et nous ne sommes pas au cœur d’une crise, a-t-il expliqué. Il y en a eu une, l’année dernière, une crise. On n’est pas dans une crise actuellement. On a réussi à désamorcer ce rapport-là. »

653355-manifestation-eu-lieu-montreal-margeLes bureaux de trois députés péquistes vandalisés

Les immeubles abritant les bureaux de trois députés péquistes, dont deux ministres, ont été vandalisés lundi matin.

Les bureaux de Beloeil du ministre Pierre Duchesne ont été barbouillés avec de la peinture rouge. Celui de Jean-François Lisée, ministre responsable de la région de Montréal, a également été vandalisé. Des vitres ont été fracassées et de la peinture blanche a été utilisée pour écrire « enlisée dans l’austérité ».

À Laval, l’entrée du bâtiment donnant accès aux bureaux du député et ancien président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin, a subi le même sort.

L’édifice du ministère de l’Éducation, situé au 600 rue Fullum, a aussi été la cible de vandales. Des murs et des vitres ont été souillés.

Source : Presse débordée (Radio Canada)

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[Squat – Logement – Expulsion] Montpellier : Communiqué suite à l’expulsion du Local d’Expression Populaire

0412Le 22 février à 18 heures, s’est déroulée dans le quartier Figuerolles sur le Plan Cabane l’ouverture d’un Local d’Expression Populaire. Une soixantaine de personnes ont rejoint une dizaine de militants qui occupaient depuis une semaine un bâtiment désaffecté et inutilisé appartenant à la SERM (Société d’Équipement de la Région Montpelliéraine).

L’objectif est de créer un lieu convivial afin de permettre un accès gratuit et non institutionnel à la culture et plus largement à des activités ludiques et sportives. Celui-ci est tourné vers les habitants de tous âges du quartier. Lancer un cinéma gratuit est un des objectifs. Sont aussi prévus des cours de sport et de français, des ateliers de danse, de théâtre, ainsi que des contes et des goûters pour les tout petits.

Malheureusement, cet évènement a rapidement été troublé par une intervention musclée des forces de l’«ordre» qui ont refusé toute discussion. Elles n’ont pas respecté la législation qui nécessite un passage par les tribunaux avant d’ordonner une expulsion. Ce fut une intervention brutale avec des moyens disproportionnés. Plus de 40 policiers anti émeutes ainsi qu’une vingtaine de membres de la BAC, sans compter d’autres corps de police ont investi sans ménagement les lieux. Ils ont frappé violemment plusieurs personnes en s’acharnant sur l’un d’entre eux qui tentait de filmer l’intervention, sans oublier de casser meubles et portes sans raison.

Face à ce déploiement délirant de forces de l’ordre, plusieurs résistants se sont réfugiés sur les toits, soutenus par un peu moins d’une centaine de personnes dans la rue. Allant plus loin dans la folie, la préfecture a fait intervenir le GIPN, pourtant réservé d’ordinaire aux « terroristes » et « forcenés ».

Rappelons qu’une intervention du GIPN coute plus de 30 000 euros, ce qui, ajouté au déploiement policier, porte le coût d’une telle intervention à entre 70 000 et 140 000 euros selon diverses estimations, quasiment le prix d’une maison.

Heureusement le GIPN n’a pas rempli ses objectifs, n’arrêtant qu’une personne. Les autres personnes sur le toit ont pu s’évaporer grâce à la solidarité des habitants du quartier.

Une telle intervention est un gaspillage pur et simple de l’argent du contribuable, pour défendre des intérêts privés. Cette répression ridicule et disproportionnée n’empêchera pas l’ouverture d’un Local d’Expression Populaire libre et gratuit dans les quartiers où ces besoins ne sont pas satisfaits.

Source : http://fr.squat.net/

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[Le travail c’est la santé] Comment on en arrive à cesser le travail dans une PME de l’informatique.

Un matin, un regard, le même feu…le_travail_et_les_riches

A s’entendre promettre une carotte qui ne vient jamais.

A se faire rouler dans la farine à chaque entretien.

A écouter pendant des heures un en-cravaté raconter ses salades et expliquer comment à la dernière ligne droite qui se termine se succède désormais une autre dernière ligne droite qui nous requiert plus que jamais, a quel point les mois qui viennent sont importants pour “la société” et pourquoi il va falloir accepter de passer des semaines à 800km de chez soi à faire acte de présence 14h par jour pour 15€ par nuit. A s’entendre expliquer que tout ce temps sera récupéré, plus tard…

A s’entendre dire qu’il n’y a pas de sous et admirer avec dégoût l’excellence que peut atteindre l’être humain dans le mensonge et la manipulation.

A voir ses congés annulés la veille pour le lendemain et s’y attendre avec banalité.

A se lever tous les matins et ravaler ses envies, pour qui, pour quoi ?

A savoir qu’on est les dindons d’une farce qui n’a rien de drôle.

Toutes les heures détournées à surfer sur internet n’y changent rien.

Il est un moment où partager sa haine à chaque pause-clope ne suffit plus. Où une dernière goutte d’eau ne fait pas déborder un vase, mais allume un brasier.

Qu’est-ce qu’il nous reste ? Le coulage quotidien, le sabotage discret, le chapardage, le détournement des ressources de l’entreprise et surtout la rupture d’un contrat soit-disant libre: la cessation du travail. Histoire de rappeler que le patron n’est rien si personne ne lui obéit. Et qu’on ne lui appartient pas.

La décision vient sur un coup de tête. C’en est trop, et s’il suffit d’être 2, alors nous serons 2. Nous n’irons pas bosser ce matin. On trouve des revendications pour se couvrir, l’essentiel n’est pas là. L’essentiel, c’est la voix chevrotante du patron qui flippe sur nos répondeurs. S’en suit une alternance bigarrée de flatterie, de supplications, de menaces, et de fausse négociation. Rien n’y fait. Une brèche est ouverte, une inspiration pour nos collègues qui après-coup auraient aimé participer, une possibilité abstraite qui se concrétise, une force qui se transmet.

S’il y a évidemment une dimension stratégique et tactique dans tout conflit, relever la tête ne saurait se perdre dans l’attente d’un “moment opportun” qui ne vient jamais, d’une consigne ou encore moins d’une autorisation.

Et si nous avons cessé de mobiliser nos corps et de mettre à disposition nos esprits pour une cause qui n’est pas la notre, ce n’est pas tant pour obtenir de meilleures conditions d’exploitation, que pour sortir, au moins pour un temps, de l’aliénation quotidienne et recouvrer un peu de notre autonomie, de notre liberté et de notre dignité.

Certain-e-s diront que nous avons perdu car nos revendications ont été ignorées, nous disons que cela nous importe peu, que cela nous était nécessaire et que ce n’est qu’un début, qu’il faudra bien d’autres grèves pour que nous ne soyons plus acculés à la grève, pour en finir avec le salariat et toutes les formes de domination et d’aliénation. Pour renverser la table et contempler l’éruption du commencement.

Un soir, des regards, et l’odeur du souffre…

Source : Le Cri du Dodo.

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[Sexisme & Patriarcat] Nantes au coeur de l’offensive masculiniste

feminismCe weekend ont eu lieu à Nantes deux actions spectaculaires et coordonnées que les médias attribuent aux militants de la « cause des pères » et que nous qualifions de masculinistes (1). Cette occupation de grues par des militants d’associations masculinistes s’est déroulée quelques jours seulement avant la manifestation qu’ils organisaient à Nantes. Nul hasard. Cela s’inscrit bien dans une stratégie de lobbying bien ficelée. Il est grand temps de réagir pour stopper l’offensive et en finir avec la complaisance médiatique et politique à l’égard de ces hommes revanchards.

Vendredi 15 février 2013, Serge Charnay, un homme de 42 ans, monte sur une grue des anciens chantiers navals de Nantes, où il déploie une banderole sur laquelle on peut lire « Benoit, 2 ans sans papa ». Samedi 16 février, Nicolas Moreno, membre des associations de « droits des pères » SVP papa et SOS papa escalade lui-aussi une grue et déploie deux banderoles « pères en galère, pères solidaires » et « père un jour, père toujours ». Il descendra quelques heures plus tard, alors que Serge Charnay sera resté quatre jours sur son perchoir, après avoir tagué l’inscription « sauver nos enfants de la justice ». Ces deux pères estiment être privés de leurs enfants, victimes d’un pouvoir judiciaire qui détruirait les pères.

Derrière la « cause des pères » : le mouvement masculiniste(1).

Les revendications émises, les slogans utilisés et les associations mobilisées autour de ces événements ne laissent planer aucun doute : reprenant à l’identique les modes d’actions de l’organisation « Fathers 4 Justice » (2), la branche française du mouvement masculiniste effectue là ses premières actions spectaculaires. Le masculinisme est un mouvement organisé d’hommes hostiles à l’émancipation des femmes, souhaitant conserver leurs privilèges et leur position de pouvoir au sein de la société. Leurs thèmes de prédilection sont les droits des pères, les violences faîtes aux hommes et la crise de la masculinité. Les masculinistes estiment que les hommes sont victimes d’une société où les femmes auraient pris le pouvoir. Les actions de Nantes n’arrivent bien évidemment pas au hasard. Elles sont l’expression de la stratégie politique de ce mouvement. L’occupation des grues tombe quelques jours avant l’examen de la loi sur la résidence alternée, alors que les associations de pères divorcés pratiquent depuis des années un intense lobbying pour rendre celle-ci obligatoire. Par ailleurs, mercredi 20 février aura lieu, toujours à Nantes, une manifestation organisée par SVP papa. Les coups d’éclats de ce weekend permettent à cet événement plutôt confidentiel d’être amené sur le devant de la scène. Les masculinistes passent donc à l’offensive, médiatiquement et politiquement.

Les complaisances médiatique et institutionnelle

Ceux-ci rencontrent un énorme écho dans les médias nationaux, qui ont tous largement relayé les évènements de ce weekend. Les thèmes des « droits des pères », des « pères en colère » ou encore de « la cause des pères » se retrouvent ainsi propulsés à la une. Comme pour le colloque de SOS hommes battus il y a quelques mois, qui n’a rassemblé que quelques dizaines de personnes, la couverture médiatique est surdimensionnée. Cela nous prouve une fois de plus que les hommes qui se plaignent bénéficient instantanément d’un large soutien, sous couvert d’ « originalité ». Les actions ont aussi bénéficié d’un fort soutien institutionnel. Christian Galliard de Lavernée, préfet de Loire-Atlantique, a ainsi passé quelques coups de téléphone au président du Tribunal de Grande Instance pour s’assurer que le dossier de Serge Charnay bénéficierait d’une requête expresse. Le préfet a aussi indiqué qu’il ne ferait pas intervenir les forces de l’ordre. Des personnes en lutte contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame Des Landes ou des féministes qui protesteraient contre les violences faîtes aux femmes auraient-elles bénéficié d’autant de mansuétude de la part de Monsieur Galliard de Lavernée ? Enfin, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, attiré par tant d’agitation dans « sa » ville, a demandé aux ministres de la Justice et de la Famille de recevoir SOS Papa chose qui fût faite dès Lundi 18 février. Ces larges soutiens médiatiques et politiques, nous montrent de manière consternante que le masculinisme est bien une facette de l’idéologie ambiante.

Les réalités sociales sur l’implication des pères

En réponse, rappelons simplement quelques réalités sociales. Lorsque certains pères se plaignent que « dans 80% des séparations, c’est la mère qui obtient la garde des enfants », ils oublient de dire que cela est à la demande des deux parents. Autrement dit, l’écrasante majorité des pères divorcés s’accomodent très bien de ne pas avoir à s’occuper de leurs enfants (nombreux d’ailleurs sont les pères revendicateurs qui se « découvrent » pères au moment du divorce, après avoir été très peu impliqués dans l’éducation des enfants auparavant). Dans les cas restants, quand il y a litige, celui-ci porte sur le montant de la pension alimentaire, que les pères trouvent trop élevé. Rappelons aussi que la résidence alternée est loin d’être la solution idéale qu’on nous dépeint, en particulier dans le cas de pères violents ou incompétents. Quant à savoir si, au final, dans le nombre infimes de pères de bonne foi qui auraient pû être « lésés », la Justice a agi de manière injuste, c’est fort possible. C’est aussi le cas lorsque des femmes violées doivent démontrer que ce ne sont pas elles les coupables. Elles sont des dizaines de milliers en France, quand les pères mécontents représentent tout au plus quelques centaines de personnes. La justice est effectivement sexiste, comme le reste de la société. Mais n’inversons pas les rôles : la « cause des pères » est, avant tout, la réaffirmation du pouvoir des hommes sur les femmes, les enfants, et l’ensemble de cette société.

Serge Charnay et Nicolas Moreno : des cas d’école des pères revanchards.

A titre indicatif, même s’il n’est pas indispensable de s’arrêter sur chaque cas personnel, il est intéressant de se pencher sur l’histoire de ces deux « pères en colère ». Pourquoi n’ont-ils pas la garde de leurs enfants ? Qu’ont à dire leurs ex-compagnes ? Des questions que peu de monde a pris la peine de se poser jusqu’à maintenant… Serge Charnay avait perdu le droit de garde, le droit de visite ainsi que l’autorité parentale (fait rarissime) après avoir disparu pendant deux mois et demi avec son fils, suite à un enlèvement perpétré avec violence. Il a pour cela été condamné à quatre mois de prison ferme. Il demande aujourd’hui l’annulation pure et simple de ces diverses décisions de justice. Nicolas Moreno est un plutôt un habitué des actions militantes de « droits des pères » : après une grève de la faim de trois semaines devant le tribunal de Valence, il organisait avec SVP papa un rassemblement devant tribunal de Grenoble le jour du procès où, en appel, il demandait la garde principale de ses enfants. Accusé par son ex-compagne de violences conjugales et maltraitance (accusations qu’il récuse), il ne supporte pas le fait que celle-ci ait choisi de déménager loin de chez lui. Rappelons enfin que l’association SOS papa, qui soutient l’action de Serge Charnay, propose aux pères divorcés des conseils juridiques pour payer moins de pension alimentaire ou faire réviser les jugements, y compris pour les hommes reconnus coupables de violences sur leur ex-conjointe ou sur les enfants.

Contrer ce mouvement dangereux dès maintenant !

A travers les actions de ce weekend et l’écho tristement favorable qu’elles ont rencontré, nous avons affaire à une montée en puissance du mouvement masculiniste. Il n’est pas étonnant de constater que celle-ci s’effectue par le biais de la « cause des pères », qui constitue un cheval de Troie particulièrement efficace. Il est de notre devoir de répondre immédiatement à cette percée et de stopper les avancées de toute idéologie réactionnaire, ce à quoi nous nous employons déjà. Pour nous aider, merci de faire circuler largement ce communiqué.

Collectif Stop Masculinisme, mardi 19 février 2013.

(1) Pour des précisions sur le mouvement masculiniste que, pour des raisons de place et de compréhension nous ne développerons pas ici, lire les brochures « Contre le masculinisme, petit guide d’autodéfense intellectuelle », « Un mouvement contre les femmes. Identifier et combattre le masculinisme » ou encore « La percée de la mouvance masculiniste en Occident », disponibles sur le site http://lgbti.un-e.org. Lire aussi l’ouvrage de Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri « Le mouvement masculiniste au Québec, l’antiféminisme démasqué », aux éditions Remue-ménage, 2008.

(2) Organisation anglo-saxonne de « droits des pères » particulièrement virulente, dont un des modes d’actions favoris consiste à escalader et occuper des bâtiments publics.

Source : Indymedia Nantes.

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[Squat – Logement – Expulsion] Montpellier: ouverture d’un local d’expression populaire

0119La première assemblée se tiendra le vendredi 22 février. RENDEZ VOUS A 18 H PLACE SALENGRO (DEVANT LA PLEINE LUNE). Ha oui pensez à ramenez de quoi décorer, aménager, nettoyer, picorer et faire de la musique! Voici le texte du tract:

Face aux tarifs toujours plus élevés d’accès à la culture, face à l’organisation hiérarchique et marchande de celle-ci, face à l’inexistence d’espaces de création collective et populaire, la nécessité d’ouvrir un lieu se fait sentir. Ce lieu aurait pour but de donner accès gratuitement à la culture ainsi que de proposer des espaces pour s’organiser et exprimer notre créativité sans contraintes extérieures.

 Un lieu culturel d’élaboration ciné-matographique, théâtrale, musicale, et autres…
Plusieurs ateliers sont d’ores et déjà prêts à fonctionner dans ce lieu:

le Cinéma populaire. Plusieurs films seront projetés chaque semaine. Leur choix se fera collectivement et tout le monde peut proposer une idée.

Théâtre. Un collectif de théâtre ouvert à tous et à toutes est prêt à animer des ateliers

Musique. Plusieurs musiciens se sont proposés pour venir animer des ateliers. Apprendre, répéter et jouer quelque soit le niveau.

Boxe. Un club de boxe (Red and Black Boxing Club) viendra également animer des atelier de boxes et autres techniques de combat.

Pour les enfants. Lecture de contes: des moments seront réservés aux plus jeunes avec des lectures de contes et autres animations.

Un espace pour l’organisation des luttes: rencontre, débat, assemblées…
Ce lieu se place dans une logique de résistance à la marchandisation et à l’exploitation, il se propose donc d’être un relai d’information des luttes et un espace ouvert pour leur organisation.

Un lieu d’informations: Il sera ainsi possible de s’informer sur les luttes en cours et réflexions critiques existantes sur la société

Cours de droit du travail. Des personnes compétentes dans le domaine du droit du travail proposeront des formations permettant d’en savoir plus sur ses droits et de se défendre face aux employeurs et à l’administration

Permanences chômeurs précaires. Des permanences animés par le collectif luttons contre la précarité à destination des chômeurs et précaires se tiendront de manière hebdomadaire

Assemblées de chômeurs et précaires. Des assemblées de chômeurs et précaires se tiendront afin de s’organiser collectivement contre la précarité

Il a été adopté comme principe que ce lieu ne peut fonctionner que de manière autogérée et collective, sans chef ou personne ayant le monopole des décisions. C’est pour cela que nous déciderons ensemble, lors d’assemblées générales, de l’organisation du lieu. Toute personne intéressée est invitée à venir proposer des ateliers ou s’investir dans l’animation du lieu.

Source : http://fr.squat.net

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[Contre la LGV et son monde] Carrière pour la LGV, ça décape !

imagesC’est parti sur le champ du Moulin-à-Vent à St-Léger-de-Montbrillais. Depuis le début de la semaine, des engins décapent la terre végétale de surface.

Après l’autorisation du préfet en janvier, Vinci Construction Terrassement, commence les travaux d’exploitation. Depuis le début de la semaine, les engins de terrassement sont entrés en action pour la première phase d’exploitation de la carrière au lieu-dit Le Moulin-à-Vent, sur la commune de Saint-Léger-de-Montbrillais.

Attention aux oiseaux!

Cette première phase consiste à décaper la terre végétale, qui est mise en dépôt à proximité sous forme de stocks temporaires dont la hauteur ne dépasse pas 2 m, et ce pour limiter le tassement lié au poids du matériau stocké. Cette opération, qui se terminera début mars, permet la suppression ou réduction de l’impact sur la faune sauvage : possibilité de nidification des oiseaux de plaine où la zone Natura 2000 de La Champagne de Méron a été créée.
Avant le début de l’extraction des granulats, la société Vinci Construction Terrassement aménagera un tourne-à-gauche sur la RD 347 dans le sens Loudun – Montreuil-Bellay en accord avec le service des routes du conseil général de la Vienne. Le coût de cet aménagement sera entièrement supporté par la société Vinci Construction Terrassement. Une partie importante du site ne sera pas exploitée (bande de 50 mètres en bordure de la route départementale). Une surface est réservée pour le stockage de la terre végétale et la sous-couche de terre non arable.

700.000 tonnes de granulats à extraire

Viendra ensuite l’exploitation de la couche de granulats qui sera transportée sur le site de la future LGV dans le secteur de la Celle- Saint-Avant en Indre et Loire.
700.000 tonnes de granulats devraient être extraites de la carrière du Moulin-à-Vent d’ici la fin 2013.
Une partie des travaux est confiée à des entreprises locales.

Romain Bonnet interpelle le préfet et demande l’interdiction des camions à certaines heures

Romain Bonnet est le président de Ligue contre la violence routière 86. Il a écrit au préfet pour attirer son attention au sujet de l’ouverture de la carrière et des problèmes d’insécurité routière que risque d’entraîner le passage des camions :
« Les travaux concernant l’exploitation de la carrière de Saint-Léger-de-Montbrillais viennent de débuter, il semble que Vinci ne souhaite pas perdre de temps. Les premières extractions des granulats devraient se faire très vite, avec les incidences qui vont avec et notamment concernant les poids lourds. »
« Un recours sera prochainement déposé pour l’annulation de l’arrêté pris par l’ancien préfet autorisant l’exploitation de cette carrière. Il n’existe aujourd’hui aucune assurance concernant la durée d’exploitation de cette dernière, Vinci souhaite déjà avoir un délai supplémentaire de 2 ans soit jusqu’à fin 2015 contre fin 2013 aujourd’hui (1) . »
« L’augmentation du nombre de poids lourds devrait s’accentuer avec la carrière. C’est pour cette raison que je demande aux autorités de prendre toutes les dispositions nécessaires en attendant les suites qui seront données au recours qui doit être déposé devant le tribunal administratif. »
Romain Bonnet demande « l’interdiction de la circulation des poids lourds en rapport avec la carrière aux heures où le trafic est le plus important soit le matin de 7 h à 9 h, en fin d’après-midi de 16 h 30 à 19 h »
« Ces horaires correspondent à l’heure de débauche, mais c’est aussi à ce moment-là que les cars scolaires transportant les enfants et adolescents seront les plus nombreux, aucun risque ne doit être donc pris. »
(1) voir procès-verbal de la Codena du 17 janvier.

Source : Presse à Grande Vitesse (La Nouvelle Ripoublique)

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[Tract] Et si nous vivions enfin ?

v-14a71Une nuit noire. Une interminable nuit, glaciale, sombre, répétitive et ennuyeuse. Certains la passent dehors, sur le trottoir, un bout de carton et des habits ramassés ici ou là, d’autres se réfugient dans les couloirs sordides du métro, chassés par les agents de la RATP ou de la mairie de Paris. Tout le monde se croise. Ceux qui se démerdent comme ils peuvent dans cette non-vie. Telle va vendre son corps pour quelques euros, l’autre va devoir se casser le dos sur un chantier, l’autre se faire chier derrière un bureau, l’autre aller servir les gros bourgeois aux cafés des quartiers chics ; l’autre encore doit changer dix fois de trottoir et raser les murs afin d’éviter les flics qui patrouillent, parce qu’il ou elle n’a pas les maudits papiers que l’État nous impose pour pouvoir nous contrôler tous et toutes. D’autres encore doivent se planquer pour fumer, certains pour éviter la brigade des stups’, d’autres parce que la famille les surveille étroitement, ou que la religion qu’on leur a imposée (ou qu’ils s’imposent tous seuls…) leur fait tomber sur la tête des interdits et des obligations en tout genre.

Vendre son corps à un patron, tomber dans les mains de la police d’État ou de la police familiale, de la police communautaire ou religieuse. Devoir travailler à en crever ou se retrouver à la dèche, ou alors atterrir en prison. Être soi-même une marchandise, et devoir courir sans cesse derrière d’autres marchandises : pour se loger, s’habiller, bouffer, aimer, lire et voyager. Chair à travail, chair à école, parfois chair à canon… c’est notre lot à tous, ça nous oppresse tous, quotidiennement.

Et il faudrait qu’on baisse la tête, qu’on encaisse les coups, qu’on ferme notre gueule, qu’on attende une illusoire retraite, un illusoire paradis, un illusoire Grand Soir ? Il faudrait qu’on s’évite mutuellement, qu’on ne se regarde pas ni qu’on ne se parle, qu’on reste entre petites bandes fermées, entre gens de même origine. Qu’on se tape dessus pour une embrouille à dix euros, pour un bout de shit, pour une histoire de jalousie, pour une connerie de drapeau, une connerie de religion, une connerie de nationalité… pour des conneries d’identités.

Partout sur cette terre c’est la même chose : partout les pauvres, les exploités et les dominés s’en prennent plein la gueule, sont acculés dans des quartiers qui sont comme autant de prisons à ciel ouvert, pour qu’ils se marchent dessus et s’entre-tuent. Alors parfois, on pense obtenir quelque chose en se réappropriant cette prison, ce bidonville, ce ghetto. Parfois on se retranche dans « notre » quartier parce qu’on nous a parqués là, comme on parque les animaux dans des cages.

S’identifier et s’accrocher à la misère à laquelle l’Etat et l’économie voudraient nous réduire ? Ou alors combattre cette foutue misère, s’attaquer à tout ce qui la produit, à tout ce qui nous tient enfermés : aux rôles et aux identités qu’on nous colle sur la gueule, aux usines dans lesquelles le capitalisme nous fait crever à petit feu, aux écoles dans lesquelles on nous bourre le crâne et on nous apprend la peur, aux banques qui s’enrichissent sur notre exploitation, aux prisons et aux commissariats dans lesquels l’Etat nous enferme derrière des barreaux en fer, aux tribunaux et à ces salopards de magistrats qui nous jugent et nous condamnent, aux temples dans lesquels toutes les religions nous menacent de tel ou tel châtiment terrible si jamais nous osons être trop libres à leur goût.

Cette société de merde, nous y sommes dedans jusqu’au cou. Cette guerre sociale, qu’on ne peut pas ne pas voir (à moins d’être aveugle, sourd et malhonnête), nous en sommes au cœur, tous autant que nous sommes. Alors puisque nous n’avons qu’une vie, autant faire nos choix le plus vite possible, et aussi le plus clairement possible.

Faisons un choix : celui de diffuser la révolte contre tout ce qui nous rend la vie impossible, en joignant autant qu’on peut l’acte à la parole, en sapant la paix sociale, à commencer par là où nous vivons, parce qu’on y trouve à portée de main les structures et les personnes qui nous empoisonnent le quotidien. Mais nos cœurs et nos pensées vont bien au-delà de ce petit bout de territoire et des barrières qui l’enserrent. La révolte explose partout ailleurs, et nous pouvons reconnaître le violent désir de liberté partout où il émerge de cette triste vie, en un grand éclat de lumière, avec un grand fracas.

En Égypte, la population s’est soulevée et se soulève encore, parce qu’il n’y a pas trente-six façons de se réapproprier sa vie, sinon de terrasser la peur et de détruire ce qui nous détruit. Nous voulons nous aussi faire exploser cette révolte au-delà des frontières, sans attente ni médiation, nous réchauffer par de grands feux de joie où la domination brûlera pour de bon. Et nous avons soif d’une liberté totale et non négociable, d’une vie sans chaînes, de vie.

A bientôt donc, sur les barricades enflammées.

Des anarchistes.

[Tract trouvé dans les rues de Paris, février 2013]

Source (et lien pour téléchargement) : http://www.non-fides.fr

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[Luttes sociales] Manif d’agriculteurs à Quimper

Producteurs laitiers, porchers et volaillers, manifestent depuis ce matin dans les environs de Quimper (Finistère). Les agriculteurs bloquent désormais le rond-point de Lududu à l’entrée de la transbigoudène. Ils déversent des gravats, répandent du lisier, font brûler des pneus. La circulation est paralysée.

Un escadron de CRS est arrivé de Notre-Dame-Des-Landes, en milieu de matinée pour assurer la sécurité de la ville. Ils n’ont pas eu besoin de charger.

Un escadron de CRS est arrivé de Notre-Dame-Des-Landes, en milieu de matinée pour assurer la sécurité de la ville. Ils n’ont pas eu besoin de charger.

Des dizaines de feux détruits

Des dizaines de feux tricolores ont été détruits ainsi que des panneaux de signalisation. Vers 14 h, la caméra d’une journaliste de France 3 a été jetée au feu.

Après avoir dévasté le rond-point Philippe-Lebon, ce matin, ils ont bloqué le centre-ville, vers 17 h, occasionnant de nombreux bouchons.

Ce matin, près d’Entremont, les manifestants ont brûlé des pneus et des végétaux avant de tronçonner des arbres. Du lait et du fumier ont été déversés sur la chaussée. Un camion Leclerc Drive a été vidé de son contenu. Les denrées ont été éparpillées et consommées sur place par les manifestants, à l’occasion d’un pique-nique improvisé.

Source : Presse inflammable (Ouest France)

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[Luttes sociales] Nouvelle nuit de violences à La Réunion

Après une journée calme, mardi, où seul un petit barrage filtrant avait été installé à la Rivière des Galets, à la périphérie du Port, par des jeunes réclamant deux cents contrats aidés, la mairie annexe du quartier a été partiellement détruite par un incendie en début de nuit. L’intervention rapide des pompiers, sous la protection des forces de l’ordre, a permis de sauver la moitié du bâtiment en bois sous tôle.

Comme la veille déjà, des affrontements ont ensuite opposé pendant une bonne partie de la nuit policiers et gendarmes à des groupes de jeunes qui ont répliqué aux tirs de grenades lacrymogènes par des jets de pierre, de fumigène et de cocktail Molotov dans plusieurs rues de la ville. Un automobiliste qui tentait de forcer un barrage a été sorti de son véhicule et sa voiture incendiée, une station-service a été vandalisée et en partie pillée.

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9 000 CONTRATS AIDÉS ET 7 000 CONTRATS D’AVENIR

Plusieurs barrages constitués de branchages et de poubelles enflammées ont été installés à plusieurs carrefours de la ville. Des voitures, dont celle d’une chaîne de télévision, ont été la cible de jets de pierre. Au moins trois jeunes ont été interpellés. En milieu de nuit un imposant dispositif de policiers de la compagnie départementale d’intervention (CDI) et de gendarmes mobiles était déployé sur les lieux avec une douzaine de fourgons, installé à un rond-point.

Les violences du Port ont fait suite à une série de petits barrages routiers installés dans plusieurs communes de l’île par des jeunes réclamant des contrats aidés. Le ministre de l’outre-mer, Victorin Lurel, a annoncé que l’Etat avait débloqué neuf mille contrats aidés et sept mille contrats d’avenir en faveur de La Réunion. Interrogé de Paris par la chaîne de télévision Réunion première, M. Lurel a invité les collectivités à « se mobiliser pour apporter leur concours au dispositif », tout en appelant la population à être « raisonnable ». « L’Etat a fait son travail », a-t-il dit.

Le député et maire de Saint-Leu, Thierry Robert (Modem) a reproché l’allongement de la durée des nouveaux contrats de six à dix mois, ce qui a réduit de « six mille le nombre de bénéficiaires », a-t-il dit.

Des habitants de l’île n’ont pas manqué de faire le rapprochement entre ces violences et le début des émeutes de février 2012, qui avaient également commencé par un barrage routier au Port contre la vie chère. Les violences avaient ensuite gagné toute l’île et duré une semaine.

Source : Presse policière (Le Monde)

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[Le travail c’est la santé] Immolations de chômeurs : Hommage à Djamal mercredi 20 février à 14H

Même date, même heure : des rassemblements sont prévus demain dans plusieurs villes de France, pour que la mort de Djamal Chaab n’ait pas servi à rien.

Notez que, quand il s’agit de fraude à la viande de cheval ou de pères perchés aux intentions peu louables, le gouvernement reçoit vite « les acteurs de la filière » ou les associations idoines. Mais quand deux chômeurs en fin de droits s’immolent par le feu (Djamal à Nantes — décédé — et un homme à St Ouen, hospitalisé et défiguré), les associations sont reçues un mois après… et dans un cadre de discussion limité.

Djamal ne doit pas être mort pour rien

Pour que son sacrifice — ô combien lourd de sens — ne soit pas relégué au fait-divers sans suite, une actualité chassant l’autre, des rassemblements auront lieu demain dans plusieurs villes de France, devant des Pôle Emploi. Une initiative qui a fleuri sur Facebook.

Dans certaines villes comme Chambéry, Strasbourg, Toulouse où des rassemblements sont annoncés, le lieu de rendez-vous n’est hélas pas précisé. Si vous en savez plus, merci de le signaler en commentaire du présent article.
police
Sinon, à…
Bordeaux : rdv devant le Pôle Emploi place Ravezie.
Clermont-Ferrand : rdv devant le Pôle Emploi Nord.
Nantes : rdv devant la Direction régionale, 1 rue Cale de Crucy.
Paris : rdv devant le Pôle Emploi international au 48 bd de la Bastille.
Lille : rdv place Richebé.
St-Etienne : rdv devant la Maison de l’emploi.
Rennes : rdv dès 9h30 devant le Pôle Emploi Centre, à côté de la Cité judiciaire.

Si d’autres informations nous parviennent, nous les rajouterons au fur et à mesure.

Source : http://www.actuchomage.org

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[Squat – Logement – Expulsion] Première, deuxième, troisième interdiction, nous sommes toutes des pédales noires.

Du son contre les expulsions…

fridgokLe concert contre les expulsions organisé par le squat Thanks For The Future a été interdit par la mairie de Tours le 15 février…

“le concert de les pédales noires est interdit” a décrété Prince Jean (Germain) qui prévoit  des comportements violents entre les spectateurs, parce que… c’est comme ça chez les  punks transes. Faut se méfier. Ca fout les mickettes les punks transes, pas de ça ici. Déjà que la mouvance anarko punk (concert des Broken en février 2012), Prince Jean il avait dit non. Interdit. La culture c’est pas ça. Et les artristes du Projet 244 subventionnés par  Messire le roi de mauvais aloi, ils voulaient pas non plus de cette culture là. La culture c’est eux. Le punk transe ça devrait être interdit. Point barre.

La police était sur les lieux dès la fin d’après midi hier pour vérifier qu’on avait bien lu leur torche cul (en pièce jointe, comique), et sûrement pour nous protéger…de… notre propre agressivité bien sûr ! Mais nous on était ailleurs le temps d’écouter les Pédales Noires, qui ont joué quand même. Un set absolument remarquable, qui donne une gouache du  tonnerre pour résister à leurs interdictions, leurs expulsions, leur pacification de merde leur aseptisation de la culture. Les pédales noires sont vivantes !!!

Le rendu du procès c’est mardi 19 février. On était en forme déjà mais après une chouette soirée comme ça, on est carrément prêtes à Tout.

Thanks for The Party

Source : http://mediatours.noblogs.org/

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[Nucléaire & THT] Appel à rejoindre une occupation anti-THT au Chefresne (50)

NordChefresneMaresCe matin du 18 février 2013, depuis l’aube, deux parcelles agricoles du Chefresne (50), au lieu dit Les Mares, sont occupées.

Ces deux parcelles sont gâchées par la présence de deux pylônes érigés en toute illégalité (ainsi en a jugé le tribunal de Coutances qui, de ce fait, a interdit l’accès aux parcelles à RTE par ordonnance du 13 septembre 2012).

Ce 18 février 2013, RTE a donc confirmé vouloir commencer immédiatement les travaux. A l’annonce de leur venue prétendument légale, il a été répondu : “je ne crois pas, non.”

Outre le bon droit des agriculteurs Yves LARSONNEUR et Sylvie HUBERT, il s’agit de poursuivre la résistance à la construction de la ligne THT Cotentin- Maine, et plus largement de poursuivre la résistance aux lignes THT, au nucléaire et au monde qui va avec.

Qu’il soit bien entendu que la Zone à défendre est bien le terrain que nous occupons et non les pylônes qui s’y trouvent.

Une fois sur place, veiller à ce que les véhicules soient bien garés. Si vous venez pour plusieurs jours, soyez le plus possible autonomes pour le couchage (tente duvet, etc). Pour l’instant, il fait beau : mais ça gèle la nuit.

Merci de nous signaler toute activité gendarmesque inhabituelle aux alentours (Saint Lô, Villedieu, etc) au tél sur place : 06 28 94 72 13.

Source : http://antitht.noblogs.org/

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[DCRI is watching you] « Les mouvements de défense de l’environnement, qui peuvent être amenées à conduire des « actions fortes » (…), doivent également faire l’objet d’une veille permanente. »

arton11046-91b9aLes services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction de suivre « au plus près » les entreprises en difficulté afin d’anticiper une éventuelle « radicalisation » de mouvements sociaux, selon une note de service. « Dans un contexte économique dégradé qui touche l’ensemble des territoires, il est important de suivre au plus près la situation des entreprises et filières fragilisées, ou susceptibles de le devenir », explique cette note du directeur central de la sécurité publique (DCSP), qui fixe les objectifs prioritaires de la sous-direction d’information générale (SDIG, ex-RG).

Ce document, daté du 30 janvier et transmis aux différents directeurs départementaux de la sécurité publique (DDSP), souligne la nécessité « d’anticiper » les mobilisations, ainsi que « les risques d’incidents » ou d’éventuelles « menaces sur l’outil de production en cas de radicalisation d’un conflit ». Depuis plusieurs mois, le contexte social s’est détérioré en France, avec plusieurs annonces de suppressions de postes dans différents secteurs (PSA, Renault, Petroplus…).

Les services de renseignement, selon des sources policières, craignent une « radicalisation » de salariés de ces entreprises en difficulté, qui pourrait notamment apparaître lors d’une manifestation le 12 février à Paris. Des réunions ont eu lieu à cet égard, notamment à la préfecture de police de Paris (PP), et ce mouvement, « s’il est confirmé », est « suivi de très près », selon les sources. La note « insiste » notamment sur la « nécessité de préserver et renforcer au besoin le potentiel d’analyse et de couverture des territoires dans ce domaine ».

Concernant les quartiers sensibles, la note précise que le travail de veille doit être « prioritairement » orienté vers les zones de sécurité prioritaires (ZSP) lancées par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Les fonctionnaires de la SDIG sont également invités, avec leurs homologues du renseignement intérieur, à détecter des « groupes ou individus à risque » qui graviteraient dans les milieux islamiques en France.

Parmi les groupes ou milieux à suivre « avec constance », la note évoque « les sectes apocalyptiques, les groupes survivalistes, tout comme les nouvelles thérapies ». Les mouvements de défense de l’environnement, qui peuvent être amenées à conduire des « actions fortes » sur les thèmes du nucléaire ou du gaz de schiste, doivent également « faire l’objet d’une veille permanente », explique cette note.

Source : Bulletin officiel de la Gestapo (Le Figaro)

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[Le travail c’est la santé] Nantes : Manifestation en hommage à Djamal, la police agresse des manifestants

p1020187En réaction au geste de désespoir de Djamal mercredi 13 février devant un Pôle Emploi nantais, une manifestation spontanée part samedi après midi du centre ville, en solidarité avec ses proches et contre la précarité.

Ce drame, provoqué par le système capitaliste et la guerre aux pauvres a une teneur politique. La manif a revêtu la forme d’une marche quasi-silencieuse en hommage à Djamal, sa famille ouvrant le cortège. Les manifestant-e-s, militant-e-s ou non, proches ou non de la famille, ont respecté ce choix. 200 personnes ont donc défilé sans slogan ni drapeau, avec une tristesse et une rage digne et contenue.

Devant le monument aux 50 Otages a lieu un moment de recueillement et de prise de parole des proches de Djamal.

C’est ce moment que choisissent les homophobes de la « manif pour tous » opposée au mariage des homosexuels pour venir défiler bruyamment en vélo, avec leurs drapeaux roses et bleus, leurs ballons, et leur sonnettes insupportables.

Quelques manifestant-e-s viennent leur demander de respecter l’hommage et de déguerpir en silence : les fachos répondent par des propos insultants et par un redoublement de leurs sonnettes. Certains manifestants homophobes se font menaçants, veulent en venir aux mains.

Deux cars de police arrivent en trombe, des flics descendent, visiblement survoltés : il s’agit de la sinistre Compagnie Départementale d’Intervention, coutumière des violences policières à Nantes.

La scène est alors indécente, surréaliste.

Tout va très vite. D’entrée, ils se casquent et bousculent brutalement les manifestant-e-s de la manif en hommage à Djamal (pourtant familiale, calme), puis sortent une gazeuse qu’ils braquent à quelques centimètres des yeux de certains. Un flic pousse une camarade à terre violemment alors qu’une homophobe la nargue bien à l’abri derrière les casqués.

Les esprits s’échauffent, on s’indigne de la brutalité des flics. La réponse est immédiate : un porc gaze copieusement les manifestant-e-s alors qu’un autre frappe un coup de matraque de toute sa force en plein dans le visage d’un camarade qui se met à saigner abondamment. Plusieurs personnes sont sonnées par le gaz ou les coups.

Évidemment, les journalistes, vautours avides de sensationnalisme émotionnel, présents en nombre Place Royale au début du rassemblement, sont absent quand il s’agit de filmer des violences policières.

Le défilé des homophobe se poursuit: dès que leur cortège a fini de passer devant nous, les flics remontent dans leur fourgons et repartent comme si de rien n’était.

Non seulement la police nantaise a couvert les fachos qui dérangeaient et provoquaient l’hommage, mais elle a une nouvelle fois agressé gratuitement et violemment des manifestant-e-s.

Jusqu’à quand ?

Ni oubli, ni pardon.

Source : Indymedia Nantes.

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[Solidarité Internationale] Paris : Soirée de Solidarité avec les Centre de Soins Zapatistes

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Source : http://www.collectifcontreculture.blogspot.fr

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[Solidarité Internationale] Grèce : chronique d’attaques étatiques et para-étatiques sur les squats et lieux autogérés au cours de l’année 2012 et début 2013

pero-callejero25 mars 2012 : Arrestations massives de compagnon-ne-s et invasion policière à l’Athénée Autonome Baruti, dans la ville de Veria (nord de la Grèce)

20 avril 2012 : Attaque policière contre le CSO VOX et le squat Valtetsiou 60, les deux lieux situés dans le quartier d’Exarchia à Athènes

29 avril 2012 : Expulsion du squat Panteios, à Athènes.

2 juillet 2012 : Rafle policière dans le lieu anarchiste Nadir et le squat Orfanotrofio à Thessalonique.

10 juillet 2012 : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Apertus, dans la ville d’Agrinio.

13 juillet 2012 : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Draka, sur l’île de Corfú

18 août 2012 : Expulsion du marché municipal occupé du quartier Kypseli, à Athènes.

12 septembre 2012 : Expulsion du squat Delta, à Thessalonique.

13 septembre 2012 : Attaque fasciste incendiaire contre le lieu autogéré de l’université de la ville de Rethimno, sur l’île de Crète.

1 octobre 2012 : Expulsion du squat Afroditis 8, dans la ville de Veria.

30 octobre 2012 : Expulsion du squat Spyridonos Trikoupi dans le quartier d’Exarchia à Athènes.

20 décembre 2012 : Expulsion du squat Villa Amalias, à Athènes.

22 décembre 2012 : Attaque fasciste contre le lieu autogéré Xanadu, dans la ville de Xanthi.

28 décembre 2012 : Rafle policière à l’université ASOEE, arrestations et tabassages de vendeurs ambulants immigrés et matériel de la radio 98FM confisqué.

9 janvier 2013 : Expulsion du squat Skaramaga, à Athènes.

15 janvier 2013 : Rafle policière dans le squat Lelas Karagianni 37, à Athènes.

2 février 2013 : le squat Villa Zografou et le lieu autogéré Berdés sont attaqués par des nazis et des flics.

7 février 2013 : Attaque incendiaire fasciste contre l’espace anarchiste Thersitis, à Athènes.

En plus de cela, beaucoup d’autres lieux squattés anti-autoritaires sont menacés partout en Grèce.

Que la solidarité traverse les frontières et écrase la domination !

Source : https://fr.contrainfo.espiv.net/

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[Antifa] Lyon : Manifestation contre le local identitaire « La Traboule »

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Source : http://collectifvigilance69.over-blog.com

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