Environ 200 personnes avaient répondu à l’invitation du Conseil général, ce jeudi soir, pour une opération de mobilisation destinée à ne pas relâcher l’attention sur l’autoroute A 831 entre Rochefort et Fontenay-le-Comte.
Rappelons qu’une commission gouvernementale doit hiérarchiser, d’ici cet été, les principaux projets de grandes infrastructures en France.
Si l’A 831 est retenue, « l’appel d’offres prendra environ un an », expliquait Dominique Bussereau en marge de la réunion. Il espérait que cette voie rapide, dont le budget a été chiffré à « 900 millions d’euros », dont « 147,5 millions » émanant des collectivités du département sera achevée « en 2017, comme la ligne LGV Tours-Bordeaux ».
Le député Falorni présent
Autour du président du Conseil général avaient pris place les deux sénateurs UMP, Claude Belot et Daniel Laurent. Un peu plus loin, le député Olivier Falorni (de gauche) s’est mêlé aux partisans du projet en décrétant « l’union sacrée » : « c’est une bataille qu’il faut gagner aujourd’hui ».
Vice-président du Conseil général de la Vendée, le sénateur UMP Jacques Oudin avait, auparavant, aussi plaidé en faveur de « cet équipement modèle sur les plans techniques, financiers, environnementaux ».
Fondateur du département
Claude Belot, « l’ancien combattant », comme il se surnomme (car « ils ont toujours des histoires »), a raconté comment le tracé de l’autoroute A 10 avait échappé à la Charente. « Alors que j’étais jeune conseiller général dans les années 70, les gens d’Angoulême n’avaient pas compris le film et défilaient contre le principe du péage ».
Il a aussi rappelé que cette voie constituait « l’un des dossiers stratégiques et fondateurs de la Charente-Maritime ».
Reste qu’un représentant de la Chambre d’agriculture a fait entendre une voix dissonante en estimant que cela représentait un « coup dur pour l’agriculture », en raison de l’emprise foncière de la voie rapide. Il a dit se montrer « vigilant sur les compensations ».
Source : Presse de l’union sacrée (SO)