Des panneaux « Stop » ou « Stop aux massacres » ont été levés, hier soir à 19 heures, devant l’entrée de l’hôtel de ville, coté square André-Maudet. En l’absence remarquée d’élus (1), une petite trentaine de militants de la Ligue des droits de l’Homme, du Mouvement de la paix ou d’Amnesty International ont voulu, ainsi, « dire stop aux massacres et aux crimes commis contre les civils en Syrie ».
Et apporter, du même coup, un soutien au peuple syrien meurtri, depuis deux ans, par le régime de Bachar El- Assad.
« Quelle sera l’issue politique de cette révolution syrienne ? Faut-il armer les opposants au régime ? » s’est interrogé Jean-Marie Matagne. Le président d’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire juge indispensable ce mouvement de solidarité internationale « pour peser sur les diplomaties russe et chinoise. Car si elles lâchent Bachar El-Assad, son régime tombera très vite. »
Militant associatif actif, Marc Sauvaget est en relation constante avec un insurgé syrien vivant à Alep. « Les hélicoptères de l’armée bombardent les pharmacies, les hôpitaux, le moindre rassemblement… » lui a raconté ce dernier.
(1) Seul Emidio Ferreira, conseiller municipal, était présent.
Source : Presse élue (Sud Ouest)